frYars (avec la participation de Dave Gahan)

[Cedrik]

Une belle découverte et un seul homme ! avec la participation de Dave Gahan...


1. Jersusalem
2. Ides, The
3. Lakehouse
4. Visitors (avec Dave Gahan)
5. Of March
6. Last Resort, A
7. Novelist's Wife
8. Ananas Trunk Railway
9. Olive Eyes
10. Happy
11. Benedict Arnold
12. Morning
http://www.myspace.com/fryars

Chronique de Sound OF Violence par Jean-Christophe Gé :

FrYars est un truc bizarre arrivé d’on ne sait où. Derrière ce nom énigmatique se cache un seul homme, Ben Garrett, originaire de Londres. Ce jeune prodige, fan de Damon Albarn et de David Bowie, a réussi à inviter Dave Gahan de Depeche Mode pour des chœurs discrets sur le très justement nommé Visitors, morceau le plus news wave de l’album. Pour des chœurs féminins il a fait appel à sa grand mère… Ben traîne aussi avec des musiciens de son âge (moins de vingt ans) puisque des membres de Cajun Dance Party, Bombay Bicycle Club ou Esser ont joué ou enregistré des démos avec lui.

Ben a tous les talents, y compris celui d’être séduisant là où il aurait pu être irritant comme un Neil Hannon. Il a une voix qu’il maîtrise, il est doué pour la composition, le rythme et pour la mise en scène. Son univers mélange musique et cinéma, la pochette de son album reprend les codes des affiches de film. Et sans avoir besoin de vraiment faire attention aux paroles, on est frappé par le caractère narratif de ces chansons qui s’enroulent dans des boucles emmenant à chaque révolution un nouveau détail qui en augmentera l’intérêt.

Ce premier album a été précédé de deux singles passés inaperçus de ce côté de la Manche et qui n’ont pas fait de son auteur une star en Grande Bretagne non plus. Pourtant cette musique s’apparente à celle des grands groupes apparus ces dernières années. Moins farfelu qu’Arcade Fire, et moins pop que Franz Ferdinand, quel serait le plus de frYars pour se faire la place qu’il mérite entre nos oreilles ? Tout simplement plus musical que les écossais et plus pop que les canadiens sus mentionnés. Tout est une question de point de vue !