Editors>In this light & on this Evening

[Paradise Lost]

Editors est un groupe fantastisque, le 2eme album est un véritable bijou, mais là je doute, gros virage entamé et quand j'ai écouté les extrais je me suis dis "depeche mode" sans connaitre le producteur !

@+

[Gweza]

Les 2 premiers albums sont excellent, l'écoute des quelques morceaux en live du prochain m'a vraiment déstabilisé, le virage est abrupte mais je me suis fait prendre au jeux et "Papillon" reste tourner dans ma tête (superbe version chez Jools Holland !!), à voir/écouter donc avec l'album !

[MoOn]

le premiere fois aussi je me suis dit oula , c'est quoi ca....puis a la deuxieme ecoute ...
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Moon and Moon




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[shiboome]

Editors est un groupe qui m'a séduit sur leur premier album. Le deuxième contient de très bon morceau et d'autres que je n'aime vraiment pas.
La première écoute de Papillon m'a vraiment décue, le chant de Tom que j'aime beaucoup parrait un peu cliché et le son électro somme un peu cheap à mon gout.
Mais j'attends vraiment t'endendre l'album dans son intégralité avant de jetter tout ça à la poubelle.
Quand à l'éternel débat Editos Vs Interpol, pour moi aucune hésitation, Interpol bien devient. Et je trouve leur dernier album "Our love to admire" très bon à l'exception d'un au deux titres! Autant Antics était du sous-Turn on..., autant OLTA est passé à autre chose.

[MoOn]

"...Cher auditeur, Nous n’avons jamais vraiment été un groupe qui planifie les choses ; d’ailleurs, nous ne sommes pas vraiment du genre à planifier quoi que ce soit, point final. Peut-être nous contentons-nous simplement d’errer sans but dans la vie, oublieux de toutes sortes de choses, je ne sais pas, ça ne m’intéresse pas vraiment, le fait est que l’idée de nous asseoir pour discuter de la façon dont nos disques vont sonner avant d’avoir commencé à les enregistrer nous hérisse. C’est une perte de temps, il faut se mettre à écrire, répéter, enregistrer et voir ce que ça donne, de toute façon, les plans les mieux préparés changent quarante fois en studio. Le but n’était pas spécialement de faire un disque plus électronique, le but était de faire des choses qu’on n’avait pas déjà faites. C’était pour nous la chose la plus naturelle au monde de vouloir emmener notre son ailleurs, d’écrire des chansons sur des instruments différents, d'enregistrer de façon différente, pour qu’au bout du compte, avec un peu de chance, on ait un disque qui soit différent de ce qu’on avait fait auparavant. Comprenez-moi bien, je pense qu’il y a eu un grand bond en avant, en termes de son et d’écriture des chansons, entre The Back Room et An End Has A Start et je suis très fier de ces deux disques, mais In This Light And On This Evening constitue vraiment un tout nouveau chapitre pour Editors. A mon avis, les grands groupes évoluent au cours de leur carrière et prennent des risques… cet album va désarçonner quelques fans d’Editors, les avis vont être partagés… c’est une bonne chose. J’ai commencé à écrire vers la fin de la tournée An End Has A Start, à l’été 2008, et au fur et à mesure que les chansons commençaient à arriver, je les envoyais par e-mail, une par une, au reste du groupe. Russ et Chris vivent maintenant à New York, Ed est à Birmingham et moi à Londres. Mais cela n’a rien à voir avec les grandes distances géographiques qui nous séparent, c’est comme ça qu’on a toujours travaillé, même quand on vivait ensemble dans la même maison, à Birmingham, chacun s’attaquant séparément aux chansons avant qu’on se réunisse pour répéter. Une fois le moment venu de mettre ces chansons en forme pour les enregistrer, on en avait près de 20, et Flood nous a rejoint dans notre local de répétition. Le rôle de Flood a été fondamental dans l’élaboration de ce disque ; il nous a aidés à transposer en studio le feeling qu’on a quand on joue les chansons live. On a installé une sono complète et enregistré les chansons de la manière la plus proche du live possible. La plupart des erreurs et des défauts qu’on avait corrigés dans les disques précédents ont cette fois été conservés – si la prise possédait ce petit quelque chose de spécial, le groove et le feeling primaient, il s’agissait pour nous de capturer sur la bande l’énergie qu’on a naturellement quand on joue live, même quand on est derrière des synthés. C’était pour nous une approche libératrice, personnellement ça m’a donné suffisamment confiance en moi pour me permettre de pousser mon chant au maximum, comme je ne l’avais jamais fait jusqu’à maintenant, et je pense qu’aucun de nous quatre n’a eu peur d’essayer absolument tout ce qu’il avait en tête, quoi que ce soit, aussi étranges ou stupides que ces idées aient pu paraître au premier abord. C’était amusant. On a beaucoup ri, beaucoup souri… on en est capable, vous savez!? Mais c’est quand même un disque sombre, un disque qui chante l’absence d’un Dieu, un disque de chansons d’amour brisé, un disque où la ville crasseuse est si proche qu’on peut la sentir, la goûter, un disque de violence éthylique, un disque qui a perdu toute confiance en ceux qui dirigent le monde. On doit être quatre personnes bien malheureuses pour faire un disque comme celui-ci, non ? Je dois être perturbé pour écrire de tels textes... Non, absolument pas, la noirceur est intéressante, la noirceur est passionnante, la noirceur peut être drôle, il y a une vraie vie dans la noirceur, la vraie vie EST noire, et quand un album ressemble à ça, les éclats d’espoir et d’amour qui percent de temps à autre le font de façon dix fois plus brillante qu’en temps normal. J’en ai tellement marre que les gens nous demandent pourquoi nous sommes si “sombres” ou pire, qu’ils mettent notre intégrité en question à ce sujet : c’est comme ça qu’on fait, ça nous excite de nous exprimer de cette façon, d’être honnêtes, on ne comprend même pas quelles alternatives on pourrait avoir, et celles qu’on peut imaginer nous paraissent trop ennuyeuses pour même les envisager. J’espère que vous apprécierez le disque. Nous avons enregistré près de vingt chansons et nous avons réduit ce nombre à 9 pour l’album. Les autres sortiront de différentes façons dans les mois qui viennent, mais ces neuf chansons sont celles dont on pensait qu’elles constitueraient le meilleur album, un disque qui coule du début à la fin et qui a besoin d’être écouté comme un tout, donc j’espère que vous aurez le temps de le faire, peut-être même plus d’une fois ? Merci d’avoir lu et écouté, Soyez sages, Tom Smith xx "

*j'aime bien ce passage
source : http://www.rocknfrance.com/actualite-musique-editors-in-this-light-and-on-this-evening-nouvel-album-des-editors-sortie-prevue-le-12-octobre-i10126.php
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Moon and Moon




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[paisley1985]

Le nouvel album sort très bientôt, je l'attends avec 1 réelle impatience, le peu que j'ai entendu me ravi particulièrement mais je dois dire que ce morceau tiré du précédent album est 1 VRAIE TUERIE surtout en LIVE!


ESCAPE THE NEST (LIVE)

http://www.youtube.com/watch?v=NMIufgqhD9c&feature=related

[paisley1985]

[Cedrik]

Interview d'Editors sur Sound Of Violence + chronique de l'album :

http://www.soundofviolence.net/articles/interview/278/editors.html

http://www.soundofviolence.net/articles/album/1995/editors_in_this_light_and_on_this_evening.html

[Gromoko]

Perso, je trouve la pochette du nouvel album horrible : une fois n'est pas coutume, j'en ai donc refait une.

Au cas où vous ne la trouviez pas horrible non plus la voici…


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« Feel free to share, remaster, remix, sample, reverse it and check for Satanic messages, or whatever else you want to do with this recording... just don't sell it.»

[Gweza]

Gromoko, tu as repris une image de l'intro du site officiel d'Editors, non ?
Intro qui par ailleurs aurait également fait un excellent clip pour papillon, plutôt que des mecs qui courent, qui courent, qui courent ... et rien
Et effectivement la pochette est pourrie, ils avaient mis la barre trop haute avec l'album précédent

[Gromoko]

[paisley1985]

Cure Cover "Lullaby" by Editors
http://www.youtube.com/watch?v=E6enwvHxEHo


PS>Je me réveille je crois.....

[The X Phil]

La première chanson, qui donne son titre à l'album, est monstrueuse. C'est bien dark, toujours du suçage de Joy Division, mais tellement puissant et beau qu'on leur pardonne, pour une fois.
Ce qu'on leur pardonne pas, c'est la suite du disque. Evidemment, je trouve toujours pas ça pourri, c'est tellement new wave à mort que ça peut pas être mauvais. Reste que c'est juste méga chiant. On a l'habitude de les entendre s'escrimer à sonner comme Joy (plus "Closer", ici, alors qu'avant c'était clairement "Unknown Pleasures") et Bauhaus; là, pour faire bonne mesure, ils se mettent aussi au New Order. (sauf pour "Papillon", toujours nasebroque, qui ressemble plus à du A-Ha ou du Eurythmics). Logique : ils nous font le coup de l'évolution musicale, en fait ils se contentent de mettre les synthés bien en avant. Partant de là, comme New Order, c'est Joy Division avec des synthés... Je vous fais pas un dessin.
Donc, j'en attendais rien de spécial; mais le problème est quand même que je me suis bien emmerdé en écoutant ce disque. Une espèce de marasme musical avec, de temps en temps, un refrain, une ligne musicale, un ptit truc qui sort de l'ordinaire... mais qui ne fait pas une chanson pour autant. Il faut attendre "Eat Raw Meat = Blood Drowl", à l'avant-dernière position, pour retomber sur un truc étonnant. Pour le coup, une chanson très originale, qui casse la routine du groupe; peut-être pas un très bon morceau, mais ça révelle et ça change.
A part ça, ils nous recyclent la musique de Terminator, aussi...

Il sortent quand le quatrième album d'Interpol et le troisième de She Wants Revenge ?

[MoOn]

Parfois ca saoul un peu toute ses comparaisons....


Excusez moi mais quand j'ecoute Editors ,c'est Editors et pas Joy Division ou New order ...enfin bref...
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Moon and Moon




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[CQFD]

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[The X Phil]

[wylko]

[CQFD]

Merci beaucoup Wylco ... et si seulement tous les groupes rappelant l'époque new wave brassaient aussi subtilement leurs influences sans tomber dans les lourdes citations appuyées et sans jouer les gogoths.

en fait la seule influence largement avoué pour ce 3ème album (cf les interviews de Tom Smith lors de la prépa de l'album) est la BO de Terminator.

Editors ont tout de même "exorcisé" sur le 2nd album leur grosse influence plus que majeure et leur référence R.E.M ~ pour pouvoir lorgner vers autre chose ... et le résultat sort assez du lot des autres virages-electrodance-des-groupes-revivalistes-sonnant-postpunk (Franz, Bloc Party, YYY, etc).

et puis il n'y a pas que la sacrosainte trinité JD / NO / Cure dans le post-punk, au contraire ... va falloir vous ouvrir à la diversité de cette époque pour comprendre les jeux d'influences des groupes non-français qui n'ont pas le même panthéon que les coldeux.

cf. tous les auditeurs d'Interpol toujours persuadés du plagiat de Joy étant passé à côté la descendance directe et évidente new yorkaise (Velvet / TV / Sonic Youth) et anglaise (Bowie, Smiths).

[The X Phil]

[wylko]

Bien sûr que c'est subjectif. Personnellement chez Editors je n'entends pas non plus du pompage pur et simple, ni de la copie de copie.
Après tu as raison quand tu dis qu'ils sont arrivés un peu trop tard.
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Eight flew over. One was destroyed.