Vos impressions sur les concerts 2016

[Gone!]

Ouai on est coincés moi j'aime ce genre de détail, étant musicien aussi
Mais si si sur Push on l'entend. Jason ne sait pas faire sans !

[Lostever]

[doms bezy]

Concert de Lyon au top hier soir

[jello]

Trés bon concert à Montpellier......

[valere]

Je résume : concert de Lyon au top et très bon concert à Montpellier ^^

[jello]

La set list de Montpellier....



SHAKE DOG SHAKE
FASCINATION STREET
A NIGHT LIKE THIS
THE WALK
PUSH
IN BETWEEN DAYS
SINKING
PICTURES OF YOU
HIGH
CHARLOTTE SOMETIMES
LOVESONG
JUST LIKE HEAVEN
FROM THE EDGE OF THE DEEP GREEN SEA
ONE HUNDRED YEARS
GIVE ME IT
ENCORE 1 ;
IT CAN NEVER BE THE SAME
BURN
Play for Today,
A Forest
2nd encore:
Step into the Light,
Want,
Never Enough,
Wrong Number
3rd encore:
The Lovecats,
Lullaby,
Friday I'm in Love,
Boys Don't Cry,
Why Can't I Be You?

[axelom]

Très bon concert hier soir comme dit plus haut. Je ne les avais pas vu depuis 10 ans et le concert du Dôme à Marseille. Hier les premières chansons étaient enchaînés très rapidement j'ai eu la peur d'un concert un peu bâclé, mais non Robert Smith est monté en puissance et je me suis eclaté. Mention spéciale pour It Can Never Be the Same où l'on ressent une vive émotion.

Sinon très déçu par l'ambiance et le public, la fosse était endormie, certaines personnes semblaient choquée de voir des gens sauter ou passaient 50% du temps à filmer (bon c'est pas nouveau), pas de pogo ou de danse effrainées pour bien se lâcher seule déception de la soirée pour moi.
Si j'ai bien compris l'anglais de Robert il me semble même qu'il a souligné durant la soirée que les gens dormaient un peu
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POGO ACTU

Unique
"But the last day of Summer never felt so cold"

[YOKO ONO]

Et zou... fin de tournée française.

And the winner is, haut la main et un peu inattendu...



Voilà mon running gag sur "ici c'est Paris" qui se confirme.
Lyon peu s'abstenir de jouer le 27, ils ont déjà gagné.

[YOKO ONO]

Je te raconterai tout sur Lyon + pas grand chose sur Paris (parce qu'il y a pas grand chose à en dire (un peu quand même)) et un compte rendu spécial super neuneu sur Montpellier. Et sinon les psychopathes de la boucle faut vraiment m'expliquer. Il y a rien (dans Push et dans Burn en tout cas.... mais du coup j'en ai quand même dégoté une autre... ailleurs héhé je psychopathise ). Où alors on parle pas de la même chose (ce qu'est une boucle) je suis sincèrement curieux qu'on m’éclaire sur le truc. C'est à quel moment (minutage) dans la video Push d'Olivier ?

[Lostever]

En même temps , je suis pas sur d'utiliser le bon terme en parlant de boucle ... C comme quand tu enregistres une pattern sur une BAR en fait .... Ca sonne comme un clap issu d'un pad electronique mais tu vois bien qu'elle est lancée automatiquement ( sur la partie ou Smith fait son riff donc dés le début en fait) d'où l'idée d'une boucle en fait puisque "générée en auto" .
Je ne sais pas si je suis bien clair ....
en même temps c le propre du jeu de Cooper , j'ai pris l'habitude maintenant et ça me choque moins qu'avant : il lui est impossible de faire un silence dans le sens "compte dans ta tête" . Exemple avec Fascination Street , il tape la mesure sur son "charlet". Un avantage est qu'il est vraiment trés carré dans son jeu. Mais il aurait jamais pu redemarrer comme Williams à Glastonbury en 90
Et depuis qu'il a changé de marque , son son est vraiment excellent en live !
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The further we go
And older we grow
The more we know
The less we show

[sly]

C'est Gilmour qui après avoir essayé de rejouer Echoes (sans grand succès) avec Pink Floyd version 1993 (accompagnés de jeunes musiciens) regrettait que les "jeunes musiciens ne savent pas se désintégrer"... (faisant référence au long passage sans rythme ni mélodie du morceau (l'effet "chant des baleines" pour les connaisseurs)).
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Please come home

[TINTINmanu]

[YOKO ONO]

@Lostever
On est alors parfaitement d'accord sur ce qu'est une boucle, tu es très clair Lostever. Il n'y en a pas ni sur Push ni sur Burn. Cooper marque effectivement systématiquement le temps, au pied, sur sa charley/charlie/charlet/charleston on sait pas trop comment dire, disons Hi-Hat. De toute façon Cooper à ce truc de marquer le temps de façon pas du tout du tout subtile (main ou pied). Est ce du au clic ou quoi, je ne sais pas. Le gars est pas vraiment batteur, c'est un genre de boite à rythme humaine... mais j'ai tout regardé, et en plus la batterie transparente c'est très rigolo, tout est fait "à la main" (ou au pied, en l’occurrence), en revanche il y a des morceaux farcis de boucles, limite c'est du playback (Wrong Number) bref, parlons des trois concerts français.

Pourquoi Bercy a été le plus beau public: parce qu'on s'est senti comme pris dans les bras immenses d'un grand tout. Un truc serré uni, quand la clameur est à l'unisson. D'autres publics étaient plus chauds plus bruyants plus fan mais Bercy c'était maman et papa. Comme quand les allemands font ho hou hou Hou HOu HOU HOU. Un truc qui t'enveloppe.
J'ai jamais été voir un match de foot parce que j'ai vachement d'à priori sur les footeux mais j'imagine qu’un chant de supporters doit te transporter aussi loin (et plus). A force de lire Paris Paris Paris partout j'avais dis qu'ils ne nous étaient en rien redevables. J'ai trouvé ça hyper couillu de ne RIEN sortir à Bercy. Cela dit personne n'a relevé qu'ils ont joués 2 titres en moins que prévu ?
Un moment Smith explique qu'ils ont eu 15 minutes de retard mais j'ai pas bien compris les raisons. Faudrait réécouter l'enregistrement.

Voilà, j'ai vu TOUS les concerts de The Cure à Bercy et je l'ai pris comme une soirée d'adieu.
Maintenant c'est l'Hotel Accor Arena et The Cure ne jouera plus jamais ici.

Dernière à Bercy et première à Tony Garnier.
Lyon la claque.
Quelle salle chelou. C'est plus configuré pour une exécution publique que pour un concert de rock 'n roll.
Set Disintegration, donc on sait que ça va être sportif. Ça à commencé à être très sportif dès ANLT et à partir de là et tout du long Smith se promène sur un câble au dessus du GRAND CANYON et on se dit qu'il ne peut pas y aller, qu'il va se péter la gueule et pourtant il y va (TIB, B43 (Yeah YEah YEAH) IOTWCS, Burn, FTEOTDGS).
Aucune impasse.
Quand il prends la première sortie pour Prayers For Rain la route est TRÈS glissante. Pour la première fois je l'ai entendu se vautrer sur une plaque verglacée. Ça fait vachement mal. Je sais plus sur quel mot il déraille complètement tandis que le prayers for raaaaaaaaaaaaain se présente comme un mur immense devant lui.
T'as peur, t'as envie de l’arrêter, t'as envie de le prendre dans tes bras, t'as envie de lui dire c'est pas grave t'es pas obligé.

Pépère vide un entier gobelet de jus d'orange d'une traite et le voilà parti dans le plus long et le plus intense Raiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn de l'ère moderne. Et il en rajoute même une couche derrière.

Banga de jouvence.

Le Disintegration qui suit est le plus poignant des Disintegration. Au deuxième quart Smith se mets à pleurer. Et tout du long. Et on comprend qu'il pleure parce qu'il a compris qu'on avait compris (tu me suis ?).

Il s'est passé plein de truc ce soir-là. Avant, pendant, après.

La premier morceau du premier rappel était évident. Ça ne pouvait être que At Night. I watch the hours go by / Someone has to be there.

A partir de PFT c'est l'autoroute des singles. Les garçons vident corona sur corona (enfin je parle DU garçon du groupe) l'autre c'est jus d'orange sur jus d'orange; et plus il en boit meilleur est son chant.

Quel jus d'orange magique.

J'aime tellement Hot Hot Hot quand Smith la rappe. Je trouve qu'il devrait faire une seconde carrière de crooner voix de velours. Plein de fois il descend très très bas et c'est vachement bien. En plus il bouge carrément bien son popotin. Il y a un gros potentiel suavité/sensualité/nounours. Particulièrement sur LGTB. Smith enfile sa guitare, commence à chanter la première phrase tonalité en haut et capte tout de suite que ça va pas le faire.
Il repose sa guitare et se lâche complètement dans un free style de portnawak jouissif à base de Bary Whiterie et de déhanchements lascifs (la lascivité d'un ourson soixantenaire en surpoids).

Je craque complètement.

Suis pas le seul à craquer puisqu'à la fin du concert une meuf offre un bouquet de roses à Smith. Elle lui demande de lui filer sa setlist mais le gars est tellement à l'ouest qu'il ne la trouve pas. Il revient sur ses pas cherche un truc à lui donner, sait pas trop et revient encore... pour lui filer un médiator.
Ce type est trop choubidou.

Beaucoup de trucs de neuneu à Lyon. Début de Catch hyper approximatif. Tout le monde se check en se marrant. Cooper est bon pour payer sa tournée.

Il y a un jeu entre Gallup et O'Donnell. Le deuxième faisant constamment chier le premier. Un moment quand SG s'avance à la "je-suis-un-pur-et-dur-un-vrai-rocker", ROD se met derrière lui pied en avant en l'air, niveau entre les jambes du bass hero et évidement celui-ci se prend le pied dans les couilles des qu'il recule. Gros fou rire et en retour SG se lance sur ROD, manche de basse en avant, prêt à l'enfourcher, esquive au dernier moment du pianiste.
Sur HHH grosse fantaisie de Gallup et Raudgeur va lui mettre une fessée. Lol.

De toute façon l'ambiance générale est à la franche rigolade et ça me permets d'introduire le dernier concert de la tournée française:

Montpellier, Cures Circus ce soir dans ta ville:

A Montpellier, ambiance veille de vacances. Décontraction totale. Tout chanté/parlé mais dans la maitrise d'Armande Altaï (lire mon truc je sais plus où sur la nouvelle façon de chanter de Smith, changement de tessiture totalement maitrisée). On sent qu'on est dans le Don't Give a Shit complet.
On accepte lui et lui et toi aussi backstage parce que t'es cool alors que MONSIEUR machin super connu peut rester dehors. Les journaleux, phototruc etc... au deuxième rang.

En 2 secondes on se retrouve à la barrière avec Christophe. Le son est tellement fort et ne fait qu'augmenter au cours du show que je songe un moment à me retirer. Mais le spectacle est si distrayant. Je reste.

La salle est magnifique et super bien foutue. Un peu sur le modèle d'un théâtre romain. La scène est basse et si proche des spectateurs qu'on ne manque pas le moindre clignement d’œil. Devant nous il y a une petite fille dans les bras de sa mère tout contre l'enceinte.
La gamine se tortille dans tous les sens battant l'air de ses petits petons tendus sur TOUS les morceaux; Gallup vient plusieurs fois lui faire des smiles et des "cœurs avec les doigts", à 1 mètre 50. Totale choubiditude (hormis que cette enfant va perdre beaucoup dans les hautes fréquences très prématurément. Inconscience totale de la mère).

A Forest, c'est le grand Cures Circus Show. A la fin quand Gallup joue sa partie Iron Maiden, Smith est dans le fond, index sur la joue, pouce sur le menton genre "vas y bonhomme montre nous" et pendant tout le temps Gallup marmonne un truc pour lui-même; mais sur chaque tandan tandan il dit FUCK ou Fuck YOU comme en je sais plus quelle année.

D'ailleurs à propos de Fuck, au début de Wrong Number, Smith à soudainement mal au doigt. Il s’arrête, regarde son membre (visiblement entaillé) et se dit à lui même un gros FUCK.

Sur BDC, ROD en mal de pucelles, armée de son tambourin fait tout le tour de la scène, et va successivement tambouriner aux oreilles de Gallup, Smith et Reeves avant de monter sur Cooper qui mets un temps à sortir de son décompte pour comprendre ce qu'il se passe.

Le truc le plus neuneupawa c'est cette fille, deuxième rang qui a d'abord passé le concert à brandir 2 feuilles A4 scotchées avec inscrit au bic (mode gribouillage) "Robert I have a very special gift for you".
La pitchoune faisait chier tout le monde avec sa pseudo banderole et je lui ai donc dit de la virer. Et voila qu'elle sort un genre de nounours (en chocolat rose ?) emballé dans un un papier GROS COMME CA + ruban qui va bien et qu'elle secoue frénétiquement dans les airs au dessus d'elle.
Re parlementations, je lui dis "tu crois vraiment que Wobèrt va s’arrêter en plein milieu de Sinking pour descendre de scène et venir prendre ton nounours en te roulant une galoche ? Balance le truc sur scène". (mais pas méchant, tu vois).

Oh misère que n'avais-je pas dit.

La pitchoune balance son nounours sur scène.

Géographiquement il tombe parfaitement aux pieds de Raudgeur. Pendant 3 chansons Gallup l'évite soigneusement en allant faire ses galopades mais au quatrième morceau, Raudgeur est saoulé par ce truc qui traine et qui fait tache (premier prix de conservatoire, tu m'as suivi ?) et se saisi de l'objet.
D'un grand mouvement de bras de l'arrière vers l'avant il balance dans une DEGUEULASSITUDE TOTALE le pauvre nounours au milieu de la fosse.
Pitchoune désespérée se précipite en mode crawl pour récupérer la peluche, si bien qu'à la fin du concert elle revient en lambeaux et re brandit son double A4 (ou ce qu'il en reste). Smith s’arrête un long moment , fronçage d'yeux, pour lire le truc (il parait qu'il est un peu myope) et fait comprendre à la fille "ok, next time".

Et là, c'est le drame.

La pitchoune fond en larme mais genre tous les fluides de son corps se répandent et remplissent l'Arena.
Je sais pas si tu es membre de ce forum pitchoune mais je compatis vraiment.

Sur PFT Cooper fait un gros pain ( je crois que c'est la toute première fois en 25 ans). Là, Pépé Gabrels vient le voir et lui met la petite claque par en dessous.

C'est dans ce regard que j'ai compris tous les enjeux du Cure d'aujourd'hui. On a deux premiers prix de conservatoire un peu coincé du cul. Un vieux à gauche et un un peu moins vieux à droite plus une machine au centre au dessus. Ça permets aux deux jeunes punk du milieu de faire absolument ce qu'ils veulent sans se soucier du moindre What the fuck.

C'est totalement jouissif.

A partir d'aujourd'hui on peut s'attendre vraiment à tout.
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guilty feet have got no rhythm

[YOKO ONO]

Et grâce à l’excellentissime video de David75, j'ai même l'explication du quart d'heure de retard.

[remo]

sympa ta review, j'étais à Lyon je revois plein de trucs, concernant catch, tout le monde se marre car le sieur Gallup à oublié de changer le son de sa basse, il attaque le morceau avec le son qu'il utilise sur le finale de a forest, ça le fait moyen, mais c'est bien marrant !

[harkonnen]

excellente review, et pertinente remarque sur l'intérêt de Rod, JC et RG, je ne voyais pas ça comme ça mais tu as indéniablement raison.

[sly]

Excellente review à se pisser dessus, super ambiance dans le groupe, comme toujours des observations précises avec les interprétations qui vont bien avec, toujours intéressants ces points de vues.
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Please come home

[shiboome]

Genial Isabelle, j'aime tant ta chronique pleine de petits détails, d'anecdotes, de vécu !

Je vais me lancer aussi, mais j'ai besoin de digérer un peu avant !!!

[shiboome]

PART 1

De retour de cette semaine de dingue, je peine à retourner sur terre.
Cette semaine a été unique, c’est la première fois que j’enchaîne 4 concerts d’une même tournée. Une expérience forte, addictive !

Départ en voiture de Genève le vendredi 11. Passage des cols du Jura. Le paysage est couvert de 20 cm de neige fraiche. Sublime. Je passe par le village « La Cure », magnifique clin d’œil à l’objectif du voyage. Je suis très tenté à faire une pause et rayer « La » pour le remplacer par « The ». Non mais, on n’écorche pas comme ça le nom de mon groupe !!!
Week-end Parisien avec le grand plaisir de déambuler dans cette ville qui a été mienne durant 10 ans. Le soir du 13 novembre mes flâneries nocturnes me portent jusqu’à Répu. Emotion en ce jour anniversaire des attentats. Du monde, des bougies. Beau recueillement.

Et le mardi 15 arrive enfin !!! Je pars tôt et me calle en terrasse avec une bière. On sent l’excitation, la ferveur monter. Je regarde le public passer. Collection de doc Martens et de creepers (dont les très belles miennes). Entrée dans la salle pour The Twilight Sad, très belle entrée en matière. Les lumières se meurent et la salle s’embrase. Le tourbillon sur les écrans annonce Open. Ce sera donc Wish, comme à Bâle la semaine dernière. « All i want » est la première surprise : « all i want is to be with you again » me fait sourire. Le concert avance, Pictures of You toujours aussi poignante, A night like this qui fait remonter tant de souvenirs d’ado. L’enchainement des 4 derniers titres est tendu, oppressant (joie de retrouve Hungy Ghost). 100 years et End, quelle apogée !!!

« it can never be the same » est annoncée et mon cœur se serre, littéralement. Le morceau oscille entre grande tension et douleur sourde. Et c’en est trop. Ce texte fait résonner en moi des choses trop douloureuse. Je craque, ça jaillit, ça exulte, je n’entends plus le morceau, juste ce « don’t worry I smile, I miss you but it’s not like you’re gone ». Ma voisine passe son bras sur mon épaule, chaleur humaine qui fait du bien. L’enchaînement avec Burn est fort. La batterie tribale me sort de ma torpeur et exacerbe ma réaction. Je me mets à me tordre sur le rythme, ma voix se colle sur ce « Every night I burn, every night I call your name ». J’ai l’impression d’être sur scène en duo avec M. Smith. Sublime moment. A Forest, toujours aussi puissant. Et ce public qui se soulève, qui ne boude pas son plaisir.

Sur papier les rappels pop semblent de trop. Et là on sent bien la joie d’une grande partie du public. Et c’est beau. Ça danse, ça chante. On se regarde, on se sourit, on revit en direct plein de moments. J’adore cette communion et ce soir elle est belle.

Alors oui, peu de surprises, pas de traitement de faveur pour Paris. Mais l’ambiance magique et le yoyo des émotions vécues ce soir me comblent.

[shiboome]

PART 2

Direction Lyon où je retrouve de vieux amis qui m’accompagneront ce jeudi. Ce sera un premier concert des Cure pour Véro et elle me dit « ne pas savoir si elle sera à la hauteur ». Sourire.

Petite balade dans mon ancien quartier de la Croix-Rousse. Au détour d’une rue, je rentre dans une librairie, feuillète quelques bouquins et me dirige vers la petite salle du fond. Je me retrouve devant une grosse caméra de TV et un journaliste qui pose une question à quelqu’un que je ne vois pas : « Et alors, s’il ne devait rester qu’un titre ; réponse : The top, bien sur ». Je me fige. Il s’agit de Richard Bellia, qui montre les clichés qu’il a faits du groupe et les commente. Il sort un superbe tirage de la fameuse photo « robert et la toupie », raconte. Je me cale dans un coin, un bouquin de Bowie à la main. Moment émouvant. Il raconte que le groupe voulait venir plus tôt à Lyon et jouer un match de foot entre eux dans le nouveau stade de l’OL. Ah Ah. Interview terminée. On se dit deux mots dont « bon concert de soir » !!!

C’est bon de rentrer dans une salle qui change des salles polyvalentes classiques. Ça donne un petit quelque-chose de particulier. D’autant plus qu’il y a 27 ans, un certain 13 juin 1989 je vivais mon premier concert de The Cure dans cette ville. Ce soir c’est le 23ème et la ferveur est toujours là !!!
Les clochettes de Plainsong accompagnent la disparition des lumières. J’ai le sentiment que cette nuit sera forte. Je passe les 3 premiers titres les yeux fermés, de retour en 89. Closedown ne fait frissonner !!! 3 Imaginary Boys, sublime voie retenue pleine de tendresse. « if only tonight we can sleep » est un cadeau. Robert Smith semble dans sa bulle, les vidéos le montre très ému. Burn me font sortir de moi à nouveau. Que ce titre est puissant sur scène ! Prayer for rain où comme le dit si bien Isabelle, Smith semble sur la brèche, devant un mur qu’il contourne et un Disintegration ou la puissance de la voix manque un peu même si cette version reste forte.

Premier rappel que j’attendais. At Night me gifle, M « qu’elle est belle ta chanson » me dit véro, pensant à la première lettre de mon prénom ! PFT et A Forest, apogée. Bonne surprise aussi du 2ème rappel qui change. C'est bien de ne pas avoir systématiquement Never enough (que j'adore) et wrong number (que je n'adore vraiment pas)

Dernier rappels où, comme à Paris, la ferveur est palpable.
Soirée sublime, tellement complémentaire de la nuit Parisienne !
Merci