12-03-2008 Paris Bercy - Setlist, Reviews, Photos...

[misty twilight]

Et voilà : 1 semaine déjà
si proche et si loin déjà...

Merci de nous faire partager vos photos : elles sont très réussi
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"point de musique véritable qui ne nous fasse palper le temps" Cioran, syllogismes de l'amertume.

[ice-in-my-eyes]

oui ça fait une semaine déjà...pfff la descente a été dur..

merci bill pour ces photos
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http://lemondedelagratte.xooit.fr/index.php
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http://alcyone.forumactif.com/portal.htm

[Coralie Bellule]

[Soledad]

Merci pour les détails Coralie quel malin ce Nick Cave.. oui le regard et la voix c'est le plus envoutant, faut se méfier des yeux bleus aussi...j'ai même pas besoin de comprendre ce qu'il dit...

Robert moins évident mais un regard de myope qui ne te laches pas et quand il te chope tu disparais...t'existes plus pas le même trip mais intense aussi ...

Sur scène à Marseille Robert était coquin c'est rare il se déhanchait et scotchait d'une façon insistance, Jenny et moi étions un peu bouleversées quand même...alors que d'habitude ça me fait rire, ça doit être le côté émouvant des alcooloos...

a part ça Bercy dans les oreilles day and night ç'est bien
et je m'en tape des meilleures versions de Faith me souviens de quelques unes en live pas un boot comme Orange 86, Aix les Bains 2004...là c'était parfait

Ghani t'es chiant comme tous les musicos mais tu es diabolique je te pardonne
Jesuisunpunk fuck your dog please!!!
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never surrender

[airneck]

Bill, ca fait un moment que j'observe ton petit manège...
et permets-moi de te dire :

Elles sont classes tes photos
merci
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Hör' ich das Licht?

[billouparis]

[Nikola]

Cette version de faith était peut etre moyenne, mais j'ai lu quelque part que c'était un forum de sourds ici ... donc indulgence svp!
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"Le poète qui dort dehors et qui dans les bras de Morphée rêve des mots d'un mort célèbre et mords ses lèvres." S.D.

[Marius Trésor]

[morning_queen]

1 semaine et effectivement toujours pas atterri.
C'est marrant tous ces débats sur Faith, "alors, est ce que la chanson "culte" a été bien jouée ou pas ?"personnellement, peu m'importe. L'essentiel est l'émotion que cela a véhiculé, en tout cas c'est pour ça que j'étais là bas, et franchement, ça a été 150 fois ce à quoi je m'attendais. Pour le reste, l'absence de clavier, ben j'ai trouvé ça super bien géré, avec talent, pour autant que je m'en souvienne, l'improvisation et les changements n'étaient pas ce qu'ils faisaient de mieux, auparavant (cet avis n'engage que moi). Sinon, j'ai un super bonus à donner à l'atmosphère rendue par At Night, j'ai vraiment adoré ce moment, l'éclairage, le son, c'était divin, j'en frissonne encore !
Je les ai trouvés beaux et détendus, à l'aise, en symbiose ils faisaient autant plaisir à voir qu'à écouter. Mon seul regret a été de pas avoir été super bien placée (derrière l'échaffaudage du cameraman de droite, in ze fosse), et d'avoir subi l'extrème promiscuité corporelle d'un gros dégueulasse aviné (y'a pas que des neuneu, y'a aussi des gros boeufs
)

[marieyes]

meci pour tes photos bill
très joli souvenir
j'aurais tant aimé que le temps s'arrête ce jour de mercrdi 12 mars 2008
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I kiff ROBERT ♥♥♥

[XAVIER 76]

[Coralie Bellule]

[jenny]

ah ouais queen!
j suis bien d'accord , at night a eu une athmosphère...ouahouaouaoauoau j'en frissone encore!

sinon comme dirais althéa, robert smith pourrais chanter le dictionnaire que ca me plairait encore
c'est a cause de l'aggression sonore de bercy ou que j'ai pas acheté de bouchons d'oreilles
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donnez moi de nouvelles données

[Soledad]

[fbz]

Enregistrement de Paris Bercy envoyé ce jour par courrier à Fred ....
Bientôt disponible donc ....

[SeatNumber]

[bertrand64]

Une question : pourquoi faut-il se mefier des yeux bleus CORALIE ?? ( j'ai les yeix bleus ! )

Bon, en même temps, d'aprés mon ex, il parait que j'ai un regard de pervers pendant les calins ... heu, je m'égare là

Un grand merci pour vos reviews à tous, je vous garantie que l'émotion passe à travers l'ordi et me touche sacrément !
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remettons au goût du jour le jeu " STOP BEURK " !

[Super Pato le basset fou]

Plus d'une semaine après... Ma review de Bercy :

12 mars 2008, 09h30. Je rejoins Ivlo à la gare de Saint-Brieuc. Destination Paris, destination Bercy. Destination le groupe : The Cure. Le train part comme convenu à 10h11. Exit donc la crainte d'une grève, qui nous aura mis le doute jusqu'au dernier moment.

Le voyage se passe sans encombres, un voyage pendant lequel je réalise que ce sera la première fois que je vois The Cure en salle.

13h passé. On arrive dans la ville de fous. L'atmosphère devient un peu plus électrique, nerveuse. On mange vite fait à la Gare Montparnasse, mais aucun de nous deux n'a envie de trop s'attarder, sans compter que la rencontre avec les pinkdreamers est imminente. On chope un métro pour le POPB, et on y arrive vite.

La file d'attente est déjà assez dense devant les portes, mais pas de quoi s'inquiéter non plus. On est accueillis par Raphael, que je suis très content de rencontrer enfin. ce sera bientôt le tour de Farfeluce. Raph' et Lucie, vous êtes excellents.

On décide tous les quatre de tuer le temps dans un bar à proximité. On parle de tout et de rien, comme si on se connaissait depuis longtemps. Extra. Bientôt, d'autres pinkdreamers (Intothetrees, Elegy, Stephane...) nous rejoignent, histoire de faire plus ample connaissance.

16h30. On quitte définitivement le café pour rejoindre la file d'attente (on y croise TintinManu, Charlotte sometimes...). Un type du Grand Journal fait des interviews quelques mètres derrière, des fans déboulent de partout, Stef va se chercher une bière (parce qu'il en avait vraiment envie ), le soleil joue à cache-cache avec la pluie... On avance de deux mètres toutes les 10min... La pression monte : impatients de rentrer dans la salle.

17h30. Les portes sont enfin ouvertes. On arrive à l'intérieur, partagés entre émotion et excitation. La deuxième phase d'attente commence. Pendant que le dernier Interpol tourne (trop) en boucle et que le merchandising fait chauffer les cartes bleues, on en profite pour se placer et saluer d'autres membres du forum : Gromoko (merci pour les badges !), B4 Three, Philou (oui oui, on existe en vrai ), Soledad, Jenny, Guillaume... .

19h00. Les lumières s'éteignent : début du set de 65 days of statics. Un groupe très énergique, très pro, au style affirmé. Mais au bout d'une demi-heure, je m'ennuie, sans doute à cause du caractère "instrumental only" des morceaux. Du coup, un peu l'impression d'entendre la même chose à chaque fois, dommage.

19h45. Fin du set de 65 days of static et troisième phase d'attente (la pire). La foule se densifie, les esprits bouillonnent à l'idée d'être enfin récompensés après des mois d'attente (premier concert du 4 Tour pour certains, dont moi), les yeux sont tous rivés vers la scène en attendant le moment fatidique, le matériel est décortiqué à la loupe, certains donnent déjà de la voix au moindre signe d'extinction des feux, d'autres abusent déjà un peu trop de l'alcool Et enfin, après une trentaine de minutes qui ont paru des heures... .

20h20. Début du set des Cure. Les lampes s'éteignent pour de bon. De petites étoiles apparaissent sur l'écran et semblent scintiller. Les clochettes de Plainsong retentissent, accompagnées par les cris du public. Jason, Porl, Simon puis Robert font leur entrée sous les applaudissements. Moment énorme ! Le mythique Robert se tourne vers Jason, sa tignasse ébouriffée nous faisant face... Cette image furtive de Robert de dos, comme "auréolé" de musique de toutes parts (Porl à gauche, Simon à droite, Jason "au-dessus"), ajoutée aux lightshow bleuté, déclenche soudain en moi un je-ne-sais-quoi qui me fait pleurer pendant quelques secondes, sans que j'aie rien vu venir Des larmes qui n'ont d'ailleurs pas échappé à Raph'.

Quoi qu'il en soit, Plainsong est tellement mieux maîtrisée qu'en 2005 que j'en reste sur le c**.
Suit un Prayers for rain excellemment enchaîné et exécuté, ou Robert prouve que ses qualités vocales sont encore intactes. Puis A strange day dont je n'ai plus aucun souvenir Un Alt.end bien maîtrisé et énergique qui commence à bien chauffer le public... Mais ce n'est rien à côté d'un The walk chaotique qui voit naître ça et là des groupes de pogoteurs. N'étant pas très fan de ce genre de "manifestations", je décide de reculer (à vrai dire, j'y suis presque contraint) pour laisser ces joyeux drilles s'étriper entre eux. J'aperçois Raphael et Ivlo qui ont fait la même chose. Heureusement j'ai réussi à trouver une bonne place, juste à temps pour le début de The end of the world qui me procure ma première grosse surprise de la soirée : j'ai aimé ce titre en live !! Chose que je pensais impossible.
Il me faudra quelques secondes pour reconnaitre Lovesong. Verdict : une version vraiment sympa, suivie par un To wish impossible things émouvant, un Pictures of you quelque peu foiré (Robert s'emmêlant les pinceaux dans les paroles)... Et là, deuxième surprise : Lullaby ("mandoline version" pourtant !), ça l'a fait J'en garde un très bon souvenir.
Début de From the edge..., je décide de m'intéresser de plus près à Porl, et grand bien m'en a pris. Il est tout simplement énorme dans son jeu. Au moment du solo, il nous ressort le "coup de la toupie" sa robe noire tournoyant dans un mouvement bien stylé. Malgré sa longueur, le morceau passe comme une lettre à la poste et nous amène directement, dans un éclair bruitiste, à un autre que je ne reconnais pas immédiatement. J'en suis d'autant plus étonné quand je réalise qu'il s'agit de kyoto song. Connaissant l'affection d'Ivlo pour cette chanson, je le cherche des yeux sans parvenir à le trouver et retourne à la scène. Tout à coup, dans la salle, l'atmosphère s'est alourdie, tout semble étrangement plus sombre, le groupe habite le titre à merveille... C'est le genre de morceaux qui ont une telle intensité qu'ils peuvent changer tout un concert. Cependant, le main set s'éloigne vite du côté obscur pour replonger dans la pop légère avec le premier nouveau morceau de la soirée, Please project. Et c'est toujours aussi bien que lors de mes précédentes écoutes. Puis Push et ses guitares endiablées (Porl encore énorme), très maîtrisé. Pop légère encore avec How beautiful you are ( "This is a song about where we are..."), que j'ai trouvée pour le coup assez moyenne (quite à faire du Kiss me, j'aurais préféré un petit All I want ou the kiss, mais bref...), suivie d'un bon Friday I'm in love bien déjanté, bien aidé par les coeurs virevoltant sur l'écran géant.
Un pogo un peu plus pénible que le précédent me fait un peu décrocher du concert sur Inbetween days, Just like heaven et Primary... Heureusement, le calme revient avec le second nouveau morceau, A boy I never knew, qui me remet immédiatement dans le bain en me procurant quelques frissons sympathiques (la partie de gratte de Porl y est pour beaucoup).
J'en arrive maintenant à ce qui fut pour moi l'un des meilleurs moments de ce show : l'enchaînement des trois prochains titres. Une version électrisante de Shake dog shake à la rythmique endiablée, couplée aux ombres chinoises frémissantes des membres du groupe en arrière-plan et à la maestria de Porl, me plonge dans un état proche de la transe ; état qui ne s'arrangera pas avec un Never enough puissant, où Robert interpelle à plusieurs reprises le public... Ce morceau passe décidément mieux en live que sur CD ; je m'entends ensuite crier "Wrong number !!", comme tout fan qui se respecte réclame la chanson qu'il souhaite entendre... Et justement, pile à ce moment-là, le Mac commence à faire son office ! Les premières notes de Wrong number ! On dirait que je suis quasiment le seul à apprécier le morceau mais je m'en tape, je saute sur place comme un -basset- fou, les "Hello ?" de Robert me font un effet jubilatoire... Enorme tout ça !!
En revanche, la fin du main set me laisse un goût assez mitigé : je trouve One hundred years en perte de vitesse, deux fois plus lente qu'à l'accoutumée, ce qui lui fait logiquement perdre la moitié de sa puissance... Pour résumer, une interprétation vraiment lourde, malgré un light show toujours aussi dantesque. Quant à Disintegration, elle passe mieux, Robert y met vraiment du sien, mais c'est encore un peu trop lent.

Premier rappel. Ca commence par un At night de bonne qualité, mais moins scotchant qu'à Saint-Malo pour ma part. M passe bien mais sans plus. L'ambiance sur Play for today est extra avec les habituels choeurs du public... Robert en redemande et moi je crois à un moment que je vais me trouver mal à force de dépenser mon oxygène dans des "Wooooooo Ooooo Ooooo" interminables ! Heureusement, A forest arrive déjà dans une version d'une longueur décente, avec un Simon impeccable sur la fin, charismatique et impliqué, comme d'habitude.
Deuxième rappel. le groupe enchaîne de la pop à tout va. On sent Robert en totale communion avec son public, ouvert et vraiment heureux d'être là sur The lovecats, Close to me, Why can't I be you... Au milieu de tous ces titres connus, une nouveauté : Freak show. Dans un esprit bon enfant et positif, je tape dans mes mains, même si ce que j'ai déjà entendu du morceau sur les boots m'avait laissé perplexe... Le titre se termine presque aussi vite qu'il a débuté, et après en avoir fait l'expérience en live de chez live, mon avis n'a hélas pas changé : cette chanson sans queue ni tête n'est vraiment pas terrible du tout, malgré la légère chorégraphie (!!) qui l'accompagne. On dirait vraiment un délire de studio, "just for fun"... .
Troisième rappel. Old school way of life ! C'est un vrai plaisir d'entendre tous ces "vieux titres" superbement interprétés et enchaînés, sans temps mort. J'apprécie le solo de Porl sur Three imaginary boys, tente de suivre Robert au chant sur Fire in Cairo, regarde un type en costard-cravate à ma droite danser et s'éclater sur Boys don't cry, me laisse hypnotiser par Jumping someone else's train et sa vidéo en arrière-plan, tente de rester éloigné d'un groupe de joyeux pogoteurs sur Grinding halt, danse à mon tour sur 10:15 saturday night (un vrai bonheur le solo de basse final de Simon) et remets ça avec encore plus d'entrain sur Killing an arab, fantastiquement puissant dès les premiers accords.

Puis tout s'arrête... On se dit que c'est fini... Mais les lumières ne s'éteignent pas... Robert est seul sur scène... Il se mord les ongles pendant quelques secondes, puis jette un regard mi-inquiet, mi-hésitant vers la foule. Il part sans dire au revoir en direction des coulisses. Plus de doute, il y aura un quatrième rappel ! Je me prends à espérer que le rappel basé sur l'album Faith, qu'on nous "promet" depuis quelques temps, voit le jour ce soir.
Quatrième rappel. Un seul titre finalement, mais quel titre : Faith. On était pas si loin du compte. Décor de cathédrale, et dans le public, l'ambiance qui va avec. Le titre commence dans un silence quasi-religieux. La salle est un peu trop éclairée, mais je suis moi aussi absorbé, si bien que je m'aperçois, au bout de quelques minutes, que depuis que le morceau a commencé, j'ai la main posée sur le coeur,comme quand on écoute un hymne national Une profonde angoisse se diffuse alors en moi, et elle y restera jusqu'à la fin, jusqu'aux dernières notes de cette version plutôt dépouillée, mais néanmoins excellente. Porl et Simon s'éclipsent. Robert se tourne vers Jason et semble le diriger, le mener vers la fin, ce "nothing left but faith" qui résonne encore. La batterie s'arrête. Le coeur du public aussi. Robert salue. Rideau.


00H00 environ. Je rejoins les amis pinkdreamers, en (re)croise d'autres. Evidemment, tout le monde est soit assomé, soit galvanisé par le concert, et chacun y va de son commentaire. En sortant de Bercy, je marche à côté d'un type, dont je suis quasiment sûr, sur le moment, qu'il s'agit d'Oli de Sat, l'un des guitaristes d'Indochine (B4 Three me le confirmera par la suite sur le forum). Une fois dehors, on décide de prendre le métro : direction l'after.

00H30 environ. On arrive au Next. On y restera jusqu'au bout de la nuit. Sans doute une des meilleures soirées de ma vie, niveau zik et ambiance. Malgré le manque de sommeil, j'en connais qui se sont bien déchaînés sur la piste de danse (je m'inclus dedans).

5h00. On quitte le Next, on erre un peu dans les rues. La fatigue commence à se faire sentir. Après quelques hésitations et quelques (més)aventures dans le métro, on échoue à la Gare de Lyon vers 06h00, où l'on est plus qu'en petit comité (six à tout casser). Petit dèj vraiment sympa croissants / pain / beurre / confiture / boisson chaude / jus d'orange. On restera là jusqu'à 07h00. Puis Ivlo et moi reprenons notre route "en solitaires" vers la Gare Montparnasse. Bizarre de se retrouver seuls tous les deux après avoir été tellement entouré. Notre train ne partira qu'à midi. Entre-temps, on essaye de dormir, sans vraiment de résultat, sur les bancs bien durs et pas confortables du tout d'une salle d'attente de la gare. Un moment plutôt pénible, surtout après une nuit blanche... Mais c'était le prix à payer !

12h06. Le train quitte enfin Paris pour Saint-Brieuc. On retourne chez nous... Nothing left but memories. Finalement, c'est passé vite tout ça, non ? Je ne sais pas. A ce stade de fatigue, on a plus trop le sens des réalités.



Salut à tous les membres du forums que j'ai rencontré.
Merci pour l'after.

A bientôt sur une autre date ?
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With everything gone
And all still to come ? (...)
In each other's arms
So near and so far...

The Cure - Underneath the stars


www.myspace.com/novembertwelve

[Super Pato le basset fou]

[SeatNumber]