Rock'n'Folk de décembre 2022 2 articles sur The Cure

[Soledad]

1
Dans rééditions The Cure 30th Anniversary Edition

"Après le succès énorme de Disintégration (1989) que pouvaient faire les Cure au début des années 90 alors que la musique avait passablement changé (shoegaze, madchester, grunge etc). Lever le pied sur les synthétiseurs, redresser les guitares, et c'est à peu près tout. Le souvenir de "Friday i'm in love" petite perfection pop comme Robert Smith savait en écrire pourrait laisser croire que c'est un album plus joyeux que son prédécesseur. Il n'en est rien. Wish est assez désespéré, ce n'est pas bien grave,puisque la plupart des fans du groupe semblent apprécier cette tendance. Ce qui est plus gênant, c'est que les chansons sont très quelconques. Un titre comme "From the edge of the deep green sea, par exemple : On a l'impression de l'avoir déjà entendu joué par,le même groupe , en mieux et à plusieurs reprises. Trente ans plus tard, le constat est implacable : Les Cure tournaient sérieusement en rond. Malgré tout , il s'agit du dernier album notable du groupe qui ressort en grande pompe, remastérisé par Smith en personne avec deux cd de raretés et d'inédits.
Ceux qui aiment encore cet album annonçant la chute ne seront pas déçus par cette nouvelle version, très soignée, comme toutes les rééditions du groupe. Nicolas UNGEMUTH

2

The Cure 7 Novembre Halle Tony Garnier

Pour la première hexagonale de la tournée Lost Word Tour -titre lourd de sens pour un Robert Smith ,marqué par les décès de ses proches, The Cure investit la scène d'une halle Tony Garnier bondée. En cette nuit de pleine lune , le groupe qui a retrouvé le guitariste et clavier Perry Bamonte, joue quatre titres d'un album attendu depuis 14 ans, dont le magnifique "I Can't Never Say Goodbye" hommage mélancolique au frère disparu du leader. Il pioche aussi par quatre fois dans le quadragénaire et immense "Pornography", tout en revisitant avec flamboyance une discographie pléthorique.

Et même si ces sculpteurs d'ombre portent le spleen comme idéal depuis presque toujours, c'est par un second rappel multicolore qu'ils closent la soirée, enchaînant sept de leurs hits intemporels pour la plus grande joie, sans la division, d'un public euphorique.
Christophe BASTERRA


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never surrender

[Gone!]

[blabla]

[Soledad]

Oui à part Pornography, les magazines de rock ont presque toujours déglingué,les albums de The Cure...
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never surrender

[harkonnen]

pardon, mais je n'ai jamais aimé Wish et je suis assez d'accord. Je me rappelle à l'époque que la critique de Best se demandait si Bob était "sincèrement paumé sur l'échelle de la création" (de mémoire).

[The X Phil]

En général, et concernant The Cure en particulier, R&F a toujours été à la ramasse.
De toute façon, qu'est-ce qu'on peut attendre de quelqu'un qui dit "Les Cure" ?

[Soledad]

oui R'n'f sont à la ramasse

Me souviens en revanche qu'un journaliste je ne sais plus qui avait dit à la fin de sa chronique sur un album de The Cure, "seuls The Cure ont des fans, les autres ont des consommateurs."
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never surrender

[sly]

Faut remettre ça dans le contexte de la rivalité Best/Rock&Folk.
Best soutenait fidèlement chaque album de The Cure depuis 1979 (deux articles de fond pour un premier album, pas mal) jusqu'à son dernier numéro en janvier 1996.
R'n'F faisait du putarticle (articles sur des sujets généraux qui cite une ligne ou deux sur The Cure) jusqu'en 1984 en se pinçant le nez très clairement sur Pornography. Après, face à la déferlante du succès du groupe, ils s'alignent & jouent la concurrence jusqu'à Wish... Robert leur préférant Best pour couvrir la tournée américaine avec un numéro spécial à la clé (malgré le livre publié aux éditions R&F en 1986) les incitera peut-être à bouder cette livraison (1 article en 1992 quand il en avaient pondu 3 ou 4 l'année précédente...).
Après le crash de Best en février 1996, R'n'F a les coudés franches pour prendre le relais et soutenir Wild Mood Swing comme album de la maturité (raté ). Notons que Libé la même année fait une éloge dithyrambique de l'album (dommage ) et qu'ils accuseront le coup en traîtant Robert de Mark Knoppfler de la new wave à la sortie de Bloodflowers (c'était une insulte au vue de l'article peu élogieux pour Bloodflowers)... re-dommage.
Donc R'n'F a cru pouvoir se faire du blé et de la clientèle facile pour survivre à la chute des ventes de magazines avec The Cure (l'album de 2004) puis 4:13Dream invitant même une certaine actrice porno à faire l'éloge de l'album dans leurs colonnes malgré l'échec des ventes. Une fois encore est-ce revirement d'avis qui les pousseront à cracher sur le remasters de Wish (toujours la couverture de la tournée américaine de 92 par Best en travers de la gorge probablement ). Bref, tout ceci ne les a pas empêché de faire une couverture pour l'anniversaire de Robert et le concert à Hyde Park de 2018.
Et parler de lever le pieds sur les synthés pour parler de l'après Disintegration, c'est quand même un peu oublier des Fascination Street, Disintegration, The Kiss, Push, etc & que la 6stringbass est une baryton (une guitare) ou encore que Pornography n'est pas non plus un album d'accordéons...
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Please come home

[PHILOU?]

Je dis souvent "les CURE " et ce depuis 1980 sans pour autant me sentir un blaireau. Ça ne veut pas dire que je n'en suis pas un, je suis d'accord.

Best a toujours porté le groupe aux nues. Ronque et Phoque ont toujours degueulé dessus. C'est ainsi.
Vais rechercher ce que Nicolas U. chroniquait.

[FlyTox]

[Soledad]

Moi je dis aussi Les Cure mes enfants disent tes Cure

Best que j'aimais bien renaît de ses cendres, il parait en kiosque j'irais voir demain et ont un site

https://www.facebook.com/bestmagazine.fr/



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never surrender

[PHILOU?]

Merci beaucoup Fly Tox.
Un gars pas trop ouvert quoi !
J'avais même oublié jusqu'à son existence...

[Soledad]

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never surrender

[PHILOU?]

Merci Sol, je me sens moins seul.

[FlyTox]

J'aimais bien la plume mauvaise foi de Ungemuth : mais il a tendance à tourner en rond et devenir boursouflé me semble t-il.
Ceci dit il n'a pas complètement tort dans le sens où jusqu'à "The head...", The Cure a inventé the Cure. Après oui, on est dans des variations (plutôt que de la redite).
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là.
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[Holden]

[sOlek]

[Soledad]

oula Solek un condensé de mauvaise foi, de mots genre pérave (nul, minable)et on s'en fout qu'il se fasse chier , personne l'a obligé à aller voir The Cure ça en devient presque drôle.
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never surrender

[The X Phil]

[sly]