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Lacrymocratie Paris


Inscrit le: 11 Aoû 2004 Messages: 5752
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Posté le: Lun Juil 28, 2008 18:29 Sujet du message: |
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Le dernier est une merveille mélodique.Dépouillé à l extrême. |
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wylko Moderateur

Inscrit le: 23 Avr 2004 Messages: 5715
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Posté le: Mer Aoû 06, 2008 11:17 Sujet du message: |
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tony a écrit: | arghhh...pas de vacances à ces dates pour moi...mais bon...va falloir que je me débrouille !! le concert à la maroquinerie un vendredi soir, ça se tente !
merci bertrand , j'espere qu'on s'y croisera !  |
bon c'est ok alors ?  _________________ Eight flew over. One was destroyed. |
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Lacrymocratie Paris


Inscrit le: 11 Aoû 2004 Messages: 5752
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Posté le: Mer Aoû 06, 2008 11:59 Sujet du message: |
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Ca me tente aussi.
Surtout à 17 euros le ticket... |
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Lacrymocratie Paris


Inscrit le: 11 Aoû 2004 Messages: 5752
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Posté le: Sam Sep 06, 2008 12:19 Sujet du message: |
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Swell solo
Sur l’air de «Chassons tous ces fantômes», South of the Rain and Snow («au sud de la pluie et de la neige») de Swell est un CD revenant. Littéralement.
Resurgi du néant (cinq ans d’absence, pour un groupe inconnu…), l’esprit de Swell, fleuron para-grunge années 90, fétiche maison entre Idaho et Radio on, renaît, plus strict que jamais, épuré, récuré à l’os. Sous la forme du chanteur-auteur-compositeur-arrangeur-guitariste-batteur David Freel (sans Monte Vallier). Et d’un manifeste médiumnique. Transi de résignation, figé dans le temps et la pose, ce South of the Rain and Snow hors-saison à la Swell est un rêve rock gris. Comme gris limaille, ou «la nuit, tous les chats sont gris». La frappe, de guitare et de batterie, le mood mou, le tempo, le chant, n’ont pas bougé. La ligne, sur le fil, est celle du vide. Le son le fait (le vide).
Cartonneux, boiteux, creux, l’air des confins de South of the Rain and Snow est plein de cette mélodieuse fadeur de «réséda» que chantait le poète ancien d’Ayant poussé la porte étroite qui chancelle - revue Swell 08 . (Swell) précisément. Pour dire que le groupe Swell, quartet, trio ou duo selon, de sept albums intransigeants en vingt ans, se réduit à présent à un seul Swell (lire page suivante). Le Swell en soi entre parenthèses, en morceaux. Dix morceaux, portés par la typique voix engourdie («dormez, je le veux») du cru ; dix éclats médium soigneusement neutres (comme dans le livre La jungle est neutre), dix thèmes électro-acoustiques ouvragés du brouillon au mastering,du marasme à Saved by Summer (conclu sur orage magnétique), en passant par la prise de son à plat, en autarcie de survie, par le veilleur éveillé du songe Swell, Freel, ces deux dernières années, entre Los Angeles et San Francisco.
Atone. La voix au micro murmurant Trouble Loves You, lancinante, est plus poussiéreuse que jamais, au-delà du sépulcral, désertée - mate en fait, ainsi que la faculté définit la voix dépressive, notant échecs et joies sans relief, émoi gommé, atone. C’est que le roi David est nu sous le ciel vide et lent. Cela va si lentement, parfois, s’éboulant, qu’il faut monter le son pour retrouver le souffle. La ligne immobile est là, en sa morne splendeur perpétuée…
Aux temps de «gloire», Swell nous contait sa vie rock : pour enregistrer, le groupe ralliait un entrepôt en terrain vague hostile californien, à Tenderloin, sous les tirs de pierres d’enfants abrutis du coin. Le bel album rentré de sortie tire la morale de l’histoire. Cette morale, un peu inouie, est : «La perfection effacée».
A la quatrième station du pèlerinage (Comes Right Here), ou à la huitième (Tell Us All), la procession sort de sa torpeur, ou pesanteur (comme on dit que Noureev prenait trois heures, sur ses jeunes vieux jours, pour s’arracher à l’arthrite et redevenir étoile). Our Aquarium, au titre vaseux, s’élance à mi-gué vers les décibels ; et tout revient au sol, comaté en Measure of This Moment, qui est la mesure de l’insomnie.
Aurore. Jusque-là acoustique, l’ensemble fait un volume foulé, à la rigueur esthétique flappie en beauté vénérable, réfléchie, rendue au sens fort. Good Good Good, plaint la ballade centrale, arpèges de bois relevés de cordes imprévues, aux fastes lunatiques. «Again, again», semble s’évader l’ au revoir final au zinc, mi-écume mi-mousse, assommé de peur à l’aurore. South of the Rain and Snow… est ce disque d’intermonde, couches constituées à tâtons, disputées à l’ombre. Rien de brillant, tout blafard, psautier somnambule aux ferveurs fripées, d’hébétude molletonnée en sursauts de fer.
Le chanteur lycanthrope de la pochette se voit finalement errer dans un «parc», et l’on entend en écho celui du poète saturnien, «Dans le vieux parc solitaire et glacé/ Deux spectres ont évoqué le passé.» Un seul, contre tous.
BAYON
Un an de nuits blanches… les chansons m’envahissaient»
Le revenant David Freel dévoile les arcanes de ses compositions :
Propos recueillis par BAYON
Que s’est-il passé (depuis cinq ans) ?
J’ai travaillé, passé les jours, tant bien que mal, très bien, très mal. J’ai été charpentier sur ordinateur, pêcheur au radar, prêtre-scaphandrier, fermier-chimiste, chasseur en espadrilles. Je me suis diverti : 300 livres, 30 films, 300 000 kilomètres à travers les Etas-Unis…
Album testament ou acte de renaissance de Swell ?
Me voilà born again… traversant la nuit en cheval blanc, à guetter le feu autour duquel les amis rassemblés chantent avec les coyotes, attendant le grand jour des paumés… Cet album, c’est moi, rien que moi. Voilà pourquoi je mets des parenthèses à Swell : (Swell). C’est Swell mais pas Swell, c’est moi. Ce qui peut heurter, certes ; j’ai souvent ainsi jugé les autres groupes. Quand ça te concerne, c’est différent. En fait, j’ai atteint un stade où, sachant ce que je veux, je ne veux plus que personne s’en mêle à ma place.
Quand ce disque est-il né ?
Un jour où je ne dormais plus depuis un an… Février 2007 a été le mois le plus atroce que j’aie jamais vécu… J’ai souffert d’insomnie toute l’année 2007. A ne pas me reposer une heure par nuit. Je me suis mis à jouer de plus en plus à la guitare, en désespoir de cause. 250 nuits blanches en un an. Les idées de chansons m’envahissaient, je perdais le nord.
South of the Rain and Snow ; c’est-à-dire ?
La migration au sud, pour vivre là où l’on n’a pas vécu ; sous un ciel nocturne étranger, comme les saisons. Si loin au sud qu’il ne pleuve plus, ni ne neige. Avant de partir vers le sud profond, au fait, on s’est fait montrer comment localiser l’étoile polaire dans le ciel. Pour retrouver la route du nord et pouvoir rentrer…
Votre nouveau titre favori ?
Sais pas… Peut-être Waiting for a Beer, parce qu’il n’a pas de refrain. Mais attendez voir : Kicking All Them Ghosts n’a pas davantage de refrain ? Eh merde, Comes Right Here non plus…
Comment Comes Right Here s’est-il créé ?
En grattant la guitare, je me suis mis à fredonner «It all comes right», sur la mélodie que vous connaissez. Là, j’ai senti la vitesse du morceau et programmé sa ligne rythmique, enregistré la guitare électrique, la voix a suivi, improvisée si les textes ne sont pas écrits (comme là) ; puis m’est venue une idée d’arpège, électrique, alors j’ai ajouté une guitare acoustique. Ensuite, j’ai réécouté la voix, les mots improvisés, que j’ai transcrits et calés, facilement cette fois-là ; là-dessus, ayant bardé de micros la batterie d’un ami, j’ai enregistré un test pour voir, et ça me plaisait bien ; j’ai donc rejoué cette partie de batterie jusqu’à ce qu’elle tombe pile. Petites finitions au «protools», et voilà.
Le principe directeur de Swell à travers les âges ?
Aller à la plage, teuffer, speeder, lire, ignorer, ruminer, patienter - et prier.
Des modèles musicaux ?
J’en cherche toujours de nouveaux. En ce moment, j’adore le type qui a écrit Gentle on My Mind : «Ta porte est toujours ouverte/ Tes semelles te démangent/ Cela me donne envie de laisser mon sac de couchage enroulé/ Pour me blottir dans ton duvet…»: tant en si peu de mots !
Cet album, en deux mots ?
Un point où mensonge et vérité s’annuleraient - le mensonge étant même plutôt moins moche. S’appliquer, canaliser, ne pas tout gâcher.
Quand savez-vous qu’une chanson est finie ?
Je l’écoute. J’écoute et écoute jusqu’à relever tel détail commençant à me tracasser. Je règle ce détail. Et je recommence à écouter. J’écoute et réécoute encore… Cela répété jusqu’à ce que la perfection ait disparu, banalisée.
Qu’avez-vous gagné, perdu, depuis 1990 ?
Beaucoup, dans les deux cas.
Mais s’il faut résumer ce retour ?
«Retour», autant dire absent et revenu… J’ai de fait tenté pendant deux ans d’être un bon employé civique ; puis j’ai imaginé plus utile de reprendre la musique, quitte à ne pas être si bon citoyen. Comme je l’ai noté quelque part, le résultat est «moins autobiographique que personnel». C’est un album risqué : on peut passer à côté. J’ai chiadé textes et musique, mais vu mes doubles sens et jeux de mots, ce doit être dur d’accès…
Votre état ? Epuisé ? En paix ?
Je me sens appliqué et dispos. Avec une petite soif : quelques titres de reste à enregistrer.
Vous pensez à votre mort ?
La mort est ridicule. Nous devrions en rire (avant d’en pleurer), tâcher de finir entre deux rires. Ah, ah, ah.
Ce qui sauve une chanson ?
Faire des chansons tristes me rend heureux s’il s’y trouve du vrai. Combien de vérités une chanson peut-elle contenir ?
Waiting For A Beer finit en refrain ad libitum, éternellement ressassé…
Exactement. Je suis bien aise que quelqu’un s’en avise. C’est un mantra. Comme une tournée sans fin… comme le paradis… comme un adieu de la main que l’horizon finit par avaler…
Le prochain Swell ?
Bah, vous savez bien ; encore un peu de plaintes à la lune et quelques pas dans le parc…
Liberation.fr |
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Cryptx Galore


Inscrit le: 12 Mai 2004 Messages: 7691 Localisation: hidden
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Posté le: Sam Sep 06, 2008 12:46 Sujet du message: |
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Excellente c'est ITV, tout comme son album  |
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Lacrymocratie Paris


Inscrit le: 11 Aoû 2004 Messages: 5752
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Posté le: Sam Sep 06, 2008 12:53 Sujet du message: |
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Je serai à la Maroquinerie.
Qui d autre?
Pour moi l année musicale 2008 se résumera sans doute au Bashung et au Swell. |
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Cryptx Galore


Inscrit le: 12 Mai 2004 Messages: 7691 Localisation: hidden
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Posté le: Sam Sep 06, 2008 13:05 Sujet du message: |
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Non je serai le 25 à Grenoble... Peut etre que j'me ferais le lendemain sur Lyon, à voir. J'viens de voir qu'ils passent sur Annecy le 15 Novembre aussi, que demande le peuple ?  |
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wylko Moderateur

Inscrit le: 23 Avr 2004 Messages: 5715
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Posté le: Sam Sep 06, 2008 19:55 Sujet du message: |
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J'y serai aussi certainement.
Tony ? _________________ Eight flew over. One was destroyed. |
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tony Standing on the Beach

Inscrit le: 09 Juin 2004 Messages: 1976 Localisation: Sydney
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Posté le: Dim Sep 07, 2008 01:52 Sujet du message: |
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bon c'est pas gagné sachant que le 24 je vais voir dEUS à madrid...ça risque de faire bcp pour octobre...mais bon..si je trouve un billet d'avion pas cher....on verra....  |
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minihead The Top


Inscrit le: 27 Sep 2007 Messages: 664
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Posté le: Dim Sep 07, 2008 07:40 Sujet du message: |
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Merci Stéphane pour le post Freel-Bayon (ça rappelle un Smith-Bayon culte )...pouurais pas aller à Bordeaux ...bon planage à ceux qui vont voir Swell  _________________ "The night is always young" |
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Descent The head on the door


Inscrit le: 12 Mai 2004 Messages: 1134 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Oct 20, 2008 11:13 Sujet du message: |
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Quelqu'un a-t-il assisté au concert à la Maroquinerie ?
J'y étais. Entre perplexité, déception et moments touchants. Je ne sais qu'en penser (peut-être une nuit sans pour le groupe...pas assez rodé ?). |
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Armelito Standing on the Beach


Inscrit le: 18 Juil 2004 Messages: 1601
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Posté le: Ven Oct 24, 2008 13:51 Sujet du message: |
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Vu samedi dernier, assez deçu
Swell sans la basse, c'est plus vraiment Swell
Mais bon, rien que pour Sunshine everyday, j'ai pas vraiment regretté ma sortie |
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Lacrymocratie Paris


Inscrit le: 11 Aoû 2004 Messages: 5752
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Posté le: Ven Oct 24, 2008 20:54 Sujet du message: |
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Pas vu finalement.Annulé pour revoir Bashung.Aucun regret. |
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Descent The head on the door


Inscrit le: 12 Mai 2004 Messages: 1134 Localisation: Paris
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Posté le: Sam Oct 25, 2008 10:02 Sujet du message: |
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Armelito a écrit: |
Mais bon, rien que pour Sunshine everyday, j'ai pas vraiment regretté ma sortie |
Oui, ce titre prenait vraiment aux tripes. Mais beaucoup d'autres sonnaient bancals sans basse. Et je ne parlerai pas du guitariste geek avec son laptop massacrant les premiers morceaux avec plein de fausses notes. Heureusement, c'était beaucoup mieux après une demi heure, mais j'ai souffert. |
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Armelito Standing on the Beach


Inscrit le: 18 Juil 2004 Messages: 1601
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Posté le: Sam Oct 25, 2008 11:43 Sujet du message: |
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Descent a écrit: | guitariste geek avec son laptop massacrant les premiers morceaux avec plein de fausses notes. |
Tiens c'est marrant on en parlait hier soir dans les mêmes termes. Il va devenir une légende ce gars-là
(j'espère qu'un jour il fera le casting des Simpsons pour le rôle du scientifique) |
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tony Standing on the Beach

Inscrit le: 09 Juin 2004 Messages: 1976 Localisation: Sydney
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Posté le: Dim Sep 06, 2009 14:44 Sujet du message: |
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Sep 18 2009 The Logger Bar Blue Lake, California
Oct 18 2009 Le grand mix TOURCOING, france
Oct 23 2009 theater denis HYERES, france
Oct 27 2009 chateau palmer BORDEAUX, france
Oct 31 2009 les rockomotives VENDOME, france
Nov 2 2009 La Maroquinerie PARIS, france
Nov 7 2009 quai des arts ARGENTAN, france |
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Lacrymocratie Paris


Inscrit le: 11 Aoû 2004 Messages: 5752
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Posté le: Dim Sep 06, 2009 15:26 Sujet du message: |
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Merci pour l'info.Je vais réfléchir pour Tourcoing. |
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tony Standing on the Beach

Inscrit le: 09 Juin 2004 Messages: 1976 Localisation: Sydney
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Posté le: Dim Sep 06, 2009 15:38 Sujet du message: |
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pour moi une seule date possible, bordeaux...mais j'aime pas les bordelais... |
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