7dream Concert


Inscrit le: 13 Mai 2004 Messages: 809 Localisation: Sur une plage d'Arrakis
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Posté le: Sam Avr 25, 2009 21:48 Sujet du message: Soap & Skin |
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La sensation du moment ... encensée par la presse, son album viens de sortir et ma foi, il tiens hautement la route
http://www.myspace.com/soapandskin
Citation: | A seulement 18 ans ANJA PLASCHG alias SOAP&SKIN fait preuve d’une maturité hors du commun, aussi bien dans sa musique que dans sa manière d’être au monde, toujours en décalage, à fleur de peau. Chaque écoute de Lovetune For Vacuum est pour l’auditeur l’occasion d’éprouver une émotion intense, unique.
Nouvelle perle consacrée « enfant prodige » par Le Courrier International (été 2008), sa musique est sombre et lumineuse, triturée de bruits électroniques, à la fois down-tempo mais d’une tension fatalement émouvante. Intimes, fragiles, ses mélodies font échos à DIAMANDA GALAS, NICO, ANTONY & THE JOHNSONS.
Le clair-obscur n’a jamais aussi bien été mis en musique et c’est à une jeune autrichienne que l’on doit ce miracle. |
Citation: | Cela fait quelques mois déjà que la jeune Autrichienne Anja Plaschg, alias Soap & Skin, agite le landerneau des amateurs de rock indé toujours en quête d'une nouvelle sensation à se mettre sous la dent. Souvent, ce genre de phénomène s'épuise avant même que l'album de l'artiste ne soit enfin disponible pour le commun des mortels, une autre curiosité étant venue, entre-temps, l'éclipser. Mais Anja Plaschg, intrigante et inquiétante gamine gothique qu'on dirait sortie tout droit d'un film (pas drôle) de Tim Burton, n'a rien d'une simple curiosité. Que ces chansons hantées persistent à nous transporter après tant d'écoutes répétées, cela atteste de son indéniable talent, de l'évidente singularité de son univers musical pas très gai mais envoûtant.
Fille d'éleveurs de porcs, élève précoce aux Beaux-Arts de Vienne, cette rejetonne illégitime de Kate Bush et de Nico (dont elle a déjà repris le Janitor of lunacy) tisse de poignantes mélopées aussi désolées qu'hypnotisantes, portées par un puissant mais sobre motif de piano enrichi parfois d'harmonieux crissements de violon. Sa voix puissamment désincarnée, comme un chant s'élevant d'outre-tombe, ensorcelle littéralement, nous entraînant sans résistance sous le charme vénéneux de ses lentes danses macabres.
S'il était paru au milieu des années 80 sous la griffe 4AD, Lovetune for vacuum aurait aujourd'hui acquis un statut de classique, entre le premier This Mortal Coil et l'album de Julee Cruise. Des albums inusables qui traversent le temps. Comme le fera celui-ci, gageons-le, aussi actuel qu'intemporel.
Hugo Cassavetti
Telerama n° 3093 - 25 avril 2009 |
_________________ L'éternité c'est long...Surtout vers la fin |
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