The XX ?

[PhilH]

Je viens de découvrir ça

20 piges ... les pti' cons !

La cover ... j'adore :
http://www.lastfm.fr/music/The+xx/_/Teardrops/+videos

Plus d'info :
http://musique.fluctuat.net/the-xx.html


L'album est vraiment superbe ! La gifle !!!!!!!

[jenny]

j'aime assez aussi.
le titre basic space est vraiment chouette
ca me fait un peu penser a Mansfield TYA...

je vais peut etre me laisser tenter par l'album...
y'a un concert le 09 octobre a Paris...
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[PhilH]

Salut Jenny ,
Je me laisse quelques jours d'écoutes après cette première réaction "à chaud" pour décider d'aller ou non les voir...
Mais la première impression est vraiment agréable.

[Nikola]

[FlyTox]

ça a l'air vraiment pas mal ce truc...
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...
là.
...

[vivi]

y'a un myspace avec des dates de concert dedans.

http://www.myspace.com/thexx
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Blonde à temps partiel


Moi ma préférée de Cure c'est TOUT ( © tony )

[wylko]

Oui date unique en France au Point Éphémère à Paris.
Il faut se dépécher pour les places. Hier soir c'était annoncé complet... Y en a à nouveau maintenant.
J'aime assez en tout cas
L'album sort en France fin septembre.
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Eight flew over. One was destroyed.

[jenny]

j'ecoute cristallised et basic space en boucle !
merci phil c'est juste trop bon!
l'album est commandé mais paris c'est trop loin
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[tony]

1ere ecoute...1ere impression tres positive...

[Cedrik]

le concert du Point Ephemère est complet, il y a une Black Session sur France Inter de prévue pour le 26 octobre, si je ne me trompe pas de date... puis une tournée française en 2010...

[jenny]

j'aime beaucoup l'article, et j'attends toujours mon album grrrrrrrrrrrrrrrr

The Xx déclare la seconde guerre froide au rock
Ecrit mar 11 août 2009 18:38 CEST par Voxpop Music in VoxPop


Lignes épurées, voix qui murmurent et boucles de guitares en apesanteur: le grandiose premier album du quartette londonien The Xx est notre recueil new wave obsédant du moment. Le disque sort le 14 août, d’ici là, plaidoyer pour un rock en silence.

«Quand je vois quelqu’un de 29 ans aller au travail en bus je considère que sa vie est ratée !» (Margaret Thatcher, Premier Ministre britannique de 1979 à 1990)

Fin des années 70. C’est le moment où le rock anglais invente sa new wave et fait la promotion de ses jeunes gens modernes. On vous a suffisamment gavé avec Joy Division, The Cure, The Durutti Column, Magazine, Wire, Gang Of Four, The Smiths… Régulièrement, on vous raconte que c’était « cool et fashion» de s’habiller avec des pardessus noirs, de porter des Doc Martens en lambeaux, d’être un gugusse épileptique pointant au chômage. Ah ah !, quel putain de bonheur de vivre dans le nord industriel de l’Angleterre plutôt que sur une plage des Bahamas. On vous a menti. On a joué sur votre sentimentalisme.

La vérité, comme nous l’imaginons, c’est que personne ne sera à l’aise dans l’après-punk. Une génération effrayée, balancée à la va comme je te pousse dans une période sans illusion. Les débuts du libéralisme selon Margaret Thatcher et sa bande. Les fermetures d’usines. La mise à mort méthodique de la classe ouvrière. Le modèle familial qui sombre et les parents au chômage qui s’enfoncent dans l’alcoolisme, la dépression. Alors vite, trouver quelques restes d’amphétamines, de cocaïne et d’héroïne qu’auraient pu oublier les anciens de l’axe Sex Pistols, The Clash sur le trottoir. Bon, maintenant, démerdez-vous les gamins ! Inventez vous même votre romantisme, bande de chochottes. Faites votre rock’n'roll abattu avec des machines d’occasion et des phrases alambiquées tirées des recueils de poème de Baudelaire. Conjurez l’ennui, la tristesse mais avec un goût de cendres dans la bouche. Et c’est effectivement cette révolution en demie teinte qui est finalement survenue.

THE DURUTTI COLUMN «The Room»

«Si à 50 ans on n’a pas une Rolex on a quand même raté sa vie…» (Jacques Seguela, )

Bienvenue en 2009. Message à la génération d’après le rideau de fumée du « retour du rock’n'roll» (The Strokes, The Libertines, The White Stripes etc): vos anciennes idoles sont devenues grasses, parfois cyniques, parfois dans l’impasse créative. Nous vous prions d’aller vous faire pendre, mais discrètement. Vous connaissez la crise, vous connaissez la guerre pour du pétrole, la guerre contre le terrorisme, la guerre contre les pauvres, la guerre contre les pirates du net, la guerre contre votre futur RSA, la guerre contre vos rêves sacrifiés sur l’autel du pragmatisme…

C’est dans ce no man’s land que les nouveaux venus londoniens de The Xx sortent un premier album absolument parfait pour conjurer le gris de l’époque. Brillant, atmosphérique. Totalement obsédant. Les cinéphiles verront planer les ombres de Kubrick, Tarkovski ou Ingmar Bergman. Les passionnés d’histoire verront derrière ce truc un bizarre feeling de guerre froide.

D’où vient The Xx ? Du sud ouest de Londres. Qui sont ils ? Deux filles et deux garçons entre 19 et 20 ans habillés comme n’importe lequel (laquelle) de vos copains (copines) vaguement fashionista. En noir et blanc. Ils ont étudié dans le même lycée que des musiciens comme Burial, Hot Chip ou Four Tet, mais cela ne prouve rien. Ils aiment Coco Rosie, Aaliyah, le dubstep et aussi la new wave de The Cocteau Twins.

À l’échelle de la scène underground qui anime la capitale anglaise ce quartette ne ressemble pas à grand chose de déjà entendu. Malgré ça et une absence manifeste d’attitude, The Xx fait l’objet d’une certaine adulation chez les autorités de la hype anglaise.

Leur rock (si c’est de cela qu’il s’agit) est un intriguant dialogue entre une voix féminine et une voix masculine. Chacune blanche. Chacune fatiguée. Leur rock dit des choses qui trahissent une sorte de résignation à l’ennui: « Nous vivons la journée à mi temps et la nuit à mi temps aussi…» The Xx c’est la musique idéale pour donner un sens spirituel à ces soirées molles où vous vous esquintez les yeux sur les écrans de votre MacBook.

Vous pouvez aisément imaginer les membres de ce groupe comme des incurables timides, des romantiques frustrés, des enfants perdus dans un monde d’ultra communication forcément trop rapide pour eux. Vous pouvez les trouver austères, comme des descendants involontaires de Labradford, Mazzy Star ou Low.

THE Xx «Intro» (Live à l’ICA de Londres)

O.K, mais, oh, les jeunes, réveillez-vous juste une seconde: The Xx ne chante pas des putains de complaintes de corbeaux car ils ont décidé d’être abattus. On n’est pas face à un disque de poseurs petits bourgeois qui transcendent l’ennui en jouant lentement. On n’est pas dans l’imitation de la cold wave comme chez Interpol. Notre réalité sociale, politique, affective a évolué en ce sens. Comme en 1979. Ces jeunes gens sont juste des hyper sensibles. Ils sont similaires à The Cure quand ils écrivent « Seventeen Seconds» . Ils aimeraient bien être des entertainers pop, ou des néo punk pour les podiums de mode, mais, pffff, à quoi bon quand tout ce qu’on touche devient sombre.

La plupart des titres de ce disque ont des intitulés flous («Shelter» , «Crystalised», «Basic Space» , «VCR» ). La pochette, quant à elle, représente un logo X blanc sur fond noir. Économie des mots et des symboles. Chez The Xx tout est baigné dans une lumière monochrome. Tout est ralenti. Tout est dans le (bon) sens de l’épure. Ce disque ne s’encombre ni de refrains, ni de couplets, ni de ponts et pourtant il dégage un réel feeling pop. Il hypnotise. Il parle de la nuit. Il s’écoute mieux entre minuit et 4 heures du matin.

THE Xx «Crystalised»

Les chansons de The Xx sont nues et incroyablement troublantes. Elles sont des esquisses de révolte. Elles réinventent l’architecture blues mais à l’échelle compliquée de nos humanités 2.0. Parfois elles évoquent tantôt Chris Isaak, sans le truc sexuel qui fait mouiller les trentenaires («Infinity» ). Parfois elles transposent la soul FM de Sade dans la réalité Européenne des années de crise («Shelter» ).

Au moment où certains peuvent se demander si le rock est mort de trop de gimmicks publicitaires, voilà un disque qui vous propose de le reconstruire pierre après pierre. Patiemment. Silencieusement. Sans bling bling. Le manifeste de ce rock murmuré du bout des lèvres ? «I can’t give it up to someone’s else touch, because I care too much…» Ce n’est déjà plus le chaos. C’est parfait pour l’époque.
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[Ivlo Dark]

album commandé

[Cedrik]

et hop : Alors que le concert prévu au Point Ephémère de Paris le 9 octobre est complet depuis le début du mois, The XX seront de retour dans la capitale afin de se produire à la Cigale le 18 février 2010.

[Gone!]

A l'Ouest rien de nouveau, je passe mon chemin. Encore un groupe à l'étiquette influ 80es.
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I can sing, I can dance, I can laugh
As if nothing ever changed
But without you, without you
It can never be the same

[PhilH]

Tout comme I am X/Sneaker pimps, non ?

Effectivement beaucoup d'influences mais qui ne sont pas que 80's "New Wave"... sur certains morceaux, il y a de la soul, du rythm'blues (le vrai). Ce groupe m'intrigue par sa manière de mixer et digérer correctement des références qu'ils ont du découvrir (ils ont 20 ans !).

Certes, la guitare est "typée" mais il y a un truc rafraichissant que je ne retrouve pas sur la génération recyclage (tu penses à The rapture et consorts ?). Il y a une spontanéité, une envie ...(peut être l'effet "premier album" ?)


J'irai les voir à la Cigale, that's for sure !
Je mettrai un t-shirt de "the Cure"

[Cedrik]

ils ont repris Teardrops de Womack & Womack c'est très bien foutu, très sensuel, très mélancolique aussi !!!!

[Ivlo Dark]

terriblement épuré ... j'adore !

[Ivlo Dark]

bon voilà ... autant le dire je suis accroc
pas entendu un truc aussi minimaliste et classieux depuis THE NOTWIST sans doute.
Les minots sont fichtrement inspirés
(Cocteau Twins, New Order, The Cure ... le dub, le folk etc ...) et résolument moderne !

Intro
donne déjà le ton avec sa basse bourrée d'effet cold wave

VCR
me fait penser à Gaby du regretté Alain BASHUNG.
Romy, la chanteuse nous chuchote à l'oreille à notre plus grand plaisir.

CRYSTALISED
... une rythmique entêtante

ISLANDS
des mélodies et harmonies subtiles qui nous conduisent à tendre l'oreille (inutile d'essayer de faire autre chose que se délasser, fermer les yeux et écouter)

HEART SKIPPED A BEAT et des breaks et ruptures qui conforte une musicalité subtile: écoute le silence et tu y découvrira des merveilles quand il se taira.

FANTASY
un titre bigrement planant ... un guitare floydienne tout en retenu.


SHELTER
morceau d'un calme apaisant.

BASIC SPACE
terriblement bien construit, un flow de trip-hop qui se trame sous couvert d'un décor un peu soporifique.

INFINITY
le plus bluesy dub ... le bleu des âmes perdues:
"Give it up
I can't give it up"


NIGHT TIME
mon titre préféré de l'album, progressif et hypnotique ...
comme le reste de ce 1er album à écouter dans le noir avant d'aller se coucher (sauf si vous êtes déjà au lit
)
le morceau fait mine de décoller puis reste en suspension (grrr la frustration) puis redéploie ses ailes avec un son de gratte qui me transporte loin .......... ah ah trop court quand même.

STARS
l'estocade pour celles et ceux qui n'auraient pas compris que ce 1er opus joue dans la cour des AGAETIS BYRJUN de SIGUR ROS ou (allez je l'ose) le SEVENTEEN SECONDS de qui vous savez.

Bref, j'ai très hate de voir ce que le quatuor donne sur scène.

[Cedrik]

sans vouloir t'inquiéter ne mets pas la barre trop haute en espérance... parce qu'ils n'ont pas une très bonne réputation en concert... c'est assez statique, c'est une bonne reproduction de l'album mais, j'ai l'espoir qu'ils se soient amélioré...

[Ivlo Dark]

wait and see
c'est clair que çà doit changer de Muse