Ivlo Dark Greatest Hits


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Posté le: Mar Mai 25, 2010 18:02 Sujet du message: REVIEW ART ROCK 2010 |
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Art Rock ne manque pas d’air !
Il y a quelques mois, à la lecture des têtes d’affiche annoncées pour l’édition 2010 du festival briochin, un sentiment de perplexité m’envahissait. Il ne manquait plus qu’un Michel Drucker en Monsieur Loyal pour couronner cette fête annoncée du mainstream. Préférant donc garder de précieux deniers pour un autre festival plus alléchant (la route du Rock pour ne rien vous cacher) exit la journée du Dimanche … de toute façon dans deux ans on aura le droit à Françoise Hardy pour boucler la boucle !
Vendredi soir sur la terre : bien installé dans la salle très confortable de la Passerelle, les Hot Rats (des ex Supergrass) réveillent une assistance quelque peu endormie … le jukebox est lancé à toute berzingue (Pink Floyd, Kings, Sex Pistols, Gang of Four …) histoire de nous mettre en appétit. Gaz et Danny vont juste changer de tunique avant de reprendre la scène. Invités par le duo versaillais de AIR pour reprendre la bande son du Virgin Suicides (de Sofia Coppola pour les béotiens) ………………… Dès les premières notes de Playground Love le public semble ému, le ticket pour l’espace à la main, décollage pour un monde spatial sublime. Le son est incroyablement bien réglé : la basse de Nicolas Gaudin chevauche les nappes synthétiques de son compère Benoit Dunkel avec fougue et poésie. Le light-show est à la hauteur de l’apesanteur qui s’empare de nos corps. Le temps passe vite loin de la terre … trop vite, juste le temps pour les quatre de nous servir en guise de rappel un trépidant Don’t be light.
Retour sur terre mais la tête toujours dans les étoiles avec les œuvres de Troy Henriksen, une pop-art haute en couleur.
Samedi soir sur un parking : ambiance plus crade, son bien saturé, un Rachid Taha bien défoncé à l’hélium, un Mick Jones des feu Clash bien dégarni et quelques vibrations notoires tout de même (Rock the Casbah notamment) … histoire de laver tout çà une bonne bière coupée à la flotte puis la tubuesque Cœur de Pirate pour nous fredonner des petites mélodies bien mignonnes. Enfin bon le seul coté rock de la belle réside dans le fait de jouer du piano débout, c’est peut-être un détail pour vous mais pour moi çà veut dire (hum)… une petite photo quand même pour mon filleul qui kiffe grave ! ………… La petite curiosité people de la soirée consistait à savoir si oui ou non Pete Doherty (oups pardon PeteR Doherty … qui lui aussi donc ne manque pas d’air) serai défoncé à la coke coupé aux algues de la baie. En fait c’est accompagné d’une bouteille de grand cru que l’enfant terrible du rock anglais se met à nu face au public, une guitare acoustique à la main pour seule autre partenaire de jeu. Un talent d’écriture indéniable et une pose très classieuse chez ce grand bonhomme. Il semble tel le vilain petit canard en phase de métamorphose, laissant la seule place à sa musique. La musique de Grace / Wastelands et les quelques reprises des Libertines et Babyshambles me transporte littéralement dans l’univers intimiste du songwriter.
Caravane Palace ? par courtoisie je dirais que si la caravane passe ... moi aussi je suis passé à coté.
Un Dimanche au soleil : un parfum d’été sur le festival et moi chaud comme une barque à frite devant les trois CD de la version deluxe du meilleur album de l’univers (l’aérien DISINTEGRATION) … Clap de fin sympathique avec l’exposition d’art numérique : mention spéciale gros délire sur le Shadow Monsters avec une fillette et ma chère et tendre : 5 ans d’âge mental !!! Pas plus. |
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