Josh T. Pearson

[miroku]

[Lacrymocratie]

Enfin.

En fait,Pearson vit à Paris dans le 11 ième.

http://www.anolis.fr/blog/?tag=josh-t-pearson

Cela fait des années qu 'il vivote et tente d'enregistrer.

Mais l'homme semble très exigeant...et fort tourmenté...

St Malo 2001 reste un souvenir impérissable.

http://www.youtube.com/watch?v=vmCPEYnsumY

[sly]

ah oui enfin des nouvelles musicales de ce mec, qu'est-ce que c'était long 10 ans
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Please come home

[Lacrymocratie]

http://www.fnacspectacles.com/recherche/rechercheRapide.do?search=pearson

+Tourcoing le 20/04,où je serai.

En principe l'album sera sorti.

[miroku]

Une review de l'album:

"Déjà dix ans depuis Lift to Experience. Dix ans d'attente et de frustration. Aujourd'hui ça y'est, il est là, le premier album solo de Josh T.Pearson : "Last of the Country Gentlemen".

C'est quoi le truc maintenant pour trouver les bons mots pour en parler ? Dix ans d'espoirs enfin assouvis... comment on s'en sort ? Comme d'habitude... comme on peut.

Voilà une oeuvre en marge de tout ce qui a pu se faire en musique ces cinquante dernières années. Une oeuvre radicale, portée par une lumière mystique déroutante. Une oeuvre désespérée et cathartique, aussi émouvante qu'intense. Pearson a sondé les ténèbres qui s'étendent du comté de Limestone jusqu'à Paris, uniquement avec sa guitare et sa voix. Il en est revenu avec des histoires d'amours impossibles et des absolus intouchables.

Si Lift to Experience jouait la carte de la transe électrique, le texan est ici plus sobre, plongé dans un recueillement élégiaque rarement observé. La plupart des titres s'étirent à l'infini brisant en une étreinte le sempiternel carcan pop rock. Comme avec l'opium, on se perd facilement dans ce dédale de confessions tragiques. Des centaines d'échos nous parviennent et ne font qu'ajouter de la confusion là où il n'y en avait déjà que trop. Josh T.Pearson se livre sans pudeur, et partage avec nous la souffrance de sa quête d'absolu dans une langue épurée et essentielle. Sa lecture laisse un sentiment troublant, mélange de puissance et de fragilité, comme si nous découvrions un continent oublié, au delà de notre petite conscience.

Souvent, les choses vont trop loin, et même le monde ne semble plus pouvoir porter une telle croix. La voix est trop sincère, trop triste. Et si sa beauté est partout, elle s'offre à nous, dure et tranchante, incisant notre âme et fissurant nos barricades. On dérive alors, envoûtés, sur les eaux noires qui baignent les nombreuses névroses du cowboy exilé et on finit hanté par ces chansons, prisonnier d'elles et de leur insondable perfection.

"Last of the Country Gentlemen" est une mélopée fascinante et envoûtante, ce qui ne veut évidemment pas dire qu'il fera l'unanimité, loin de là. Il faut s'attendre à ce que beaucoup le juge trop long, trop lent, trop déprimant, trop personnel. Avec quatre titres de plus de dix minutes sur sept, la complainte est, en effet, imposante et peu nombreux seront ceux qui prêteront l'oreille jusqu'au bout. Qu'importe. La grâce n'appelle aucun compromis, puisque c'est de ça qu'il s'agit. La passion selon Josh T.Pearson. "Sweetheart I Ain't Your Christ", "Women When I've Raised Hell", "Honeymoon Is Great I Wish You Were Her", "Sorry With a Song" sont autant d'images pieuses qui nous racontent la frustration, le doute et l'amertume. Tous ces sentiments terribles dans la vie, si beaux une fois traduits en musique, naissent ici en une inflexion de voix, un sanglot, un murmure. Les mélodies dessinent un archipel d'émotions embrumées. Pearson ne s'est embarrassé d'aucun garde fou et se retrouve lui-même au bord des larmes. Il est allé au bout de son art avec une élégance et un sens de l'équilibre rare - signe des grands.

Après toutes ces années d'errance, ce retour inespéré dépasse nos attentes les plus déraisonnables. Nous le savions déjà, mais nous en avons, désormais, officiellement la confirmation, Josh T.Pearson est taillé dans un bois unique. Sa musique ne ressemble à aucune autre et ne s'appréhende qu'après un effort soutenu et avec un coeur solide. Au final "Last of the Country Gentlemen" nous apparaît d'ores et déjà comme un classique, aussi somptueux qu'exigeant, à ranger à côté de "Texas Jerusalem Crossroads", définitivement."

Source
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come closer and i'll whisper ...

[Lacrymocratie]

http://www.youtube.com/watch?v=noTumIuJa-k

C 'est mercredi à Tourcoing

[miroku]

Ah mais c'était trop court !!!
Je me suis laisser porter par ses chansons et je n'ai pas vu le concert passer.

Je ne te dis rien d'autre pour te ne pas te gâcher ton plaisir ..!
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come closer and i'll whisper ...

[rendal]

J'ai écouté son dernier LP (c'est surtout la demoiselle de la pochette qui m'a attiré l'oeil) : j'ai du mal à rentrer dedans et à tout suivre : la guitare semble jouer 2 mélodies en même temps et en arpège alors que le chant est sur un autre thème. "Exigent" donc.

rendal

[Lacrymocratie]

Josh T. Pearson joue seul avec sa guitare Yamaha électro-acoustique branchée sur Fender.
2 pédales d'effets.

Un peu de distorsion quand il cogne les cordes.

Il joue 45 minutes.Parfois sans amplification.
Il semble comme en lévitation,en paix.

Grâce à un ami,on a pu discuter un peu avec lui après le concert (enfin plus mon pote que moi,my english sucks very very...).

Classieux :bottes noires,jean noir,veste velours noir,T-shirt blanc échancré sur croix au cou,barbe et cheveux de 10 ans.

Claquement de bottes au moment de saluer


Le mec vit dans le dénuement le plus total.

Une leçon de courage et d'intégrité.

Ai acheté son disque.Dédicacé bien entendu.


http://www.youtube.com/watch?v=8ek-Rcr53XE

[miroku]