Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
Ivlo Dark Greatest Hits


Inscrit le: 18 Mar 2005 Messages: 9323
|
Posté le: Ven Sep 12, 2008 18:29 Sujet du message: EMILIANA TORRINI |
|
|
découverte jadis avec to be free et l'album qui allait avec ...
redécouverte l'autre soir chez Lenoir comme disquue de la semaine.
Pour celles et ceux qui aiment les belles demoiselles (islandaises ou pas) qui chantent magnifiquement derrière une musique inspirée, je vous conseille le dernier opus: ME AND ARMINI
http://www.myspace.com/emilianatorrini
le 14 octobre à PARIS
ps: écouté aussi le dernier CALEXICO, bien aussi mais rien de bien neuf. |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
PhilH Japanese whispers


Inscrit le: 13 Mai 2004 Messages: 489
|
Posté le: Ven Sep 12, 2008 18:37 Sujet du message: |
|
|
J'adore "Love in the time of science". Merci pour l'info Ivlo !
Je vais écouter !
 |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
Ivlo Dark Greatest Hits


Inscrit le: 18 Mar 2005 Messages: 9323
|
Posté le: Mer Sep 25, 2013 14:07 Sujet du message: |
|
|
D’Emiliana Torrini que connait-on ?
Une intrusion dans le petit monde acidulé du combo Gus Gus après avoir sorti deux albums aussi confidentiels qu’introuvables, une consécration relative mais méritée avec un album Love in the Time of Science d’une fraicheur électro pop, la « chanson de Gollum » pour la mise en son du second volet de la trilogie du Seigneur des anneaux, des collaborations diverses et variées (de Kylie Minogue au duo downtempo Thievery Corporation) … Une artiste discrète et charmante qui creuse son sillon sagement après avoir été dans l’ombre de sa grande consœur islandaise.
Son précédent opus Me and Armini laissait la place à une diversité de titres, entre les promenades acoustiques d’une beauté simple et des envolées joyeuses sans fioriture.
Après cinq années de disette, la belle brune aux origines ritales revient sur le devant de la scène munie de TOOKAH, un album totem composé de neuf titres sans ratures.
Si le début de l’opus reste assez conventionnel, les derniers souffles s’essayent à plus d’expérimentation. Emiliana Torrini de sa voix sensuelle s’allonge sur des ondes aussi positives que contemplatives. Une musique de plus en plus imagée qui ose s’affranchir de tout précepte sans pour autant renier l’envie d’exploration intérieure.
Avec TOOKAH nous ne sommes pas réellement en terrain inconnu mais subtilement la chenille (CATERPILLAR) se transforme pour que les ailes du papillon nous emporte encore plus haut.
Au fil de l’album, les rythmes progressent vers plus de modernité. La patte du producteur Dan Carey n’étant pas étrangère à cette métamorphose.
On retrouve l’évident hit SPEED OF DARK sur lequel l’islandaise irradie de son superbe grain de voix une base électro entrainante.
On passe des couleurs de l’été indien (AUTUMN SUN) aux rythmes latins et planants des échos du casanier HOME.
Mais la grande merveille de cet opus réside dans les tournures de BLOOD RED … D’un récitatif inquiétant avant un refrain lumineux, une orchestration et un chant qui replongent dans un final des plus tendu pour un ensemble d’une maitrise absolue.
Si l’ultime piste dénommée WHEN FEVER BREAKS semble quelque peu longue (plus de 7 minutes) on pourra y déceler dans les étrangetés sonores qui la compose une preuve d’affranchissement de toute règle cartésienne. Preuve ultime qu’Emiliana Torrini reste une artiste attachante totalement libre. |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
|